/food/noudegbessi.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » » />Des ennuis en vue pour le sommet Cen-Sad.
La date du sommet de la Communauté sahélo- saharienne (Cen-Sad) qui se tient cette année au Bénin s’approche à grands pas. A contrario, les travaux de préparation évoluent plutôt à un rythme inquiétant. Les vraies difficultés se poseront surtout au plan d’hébergement des nombreux hôtes annoncés.
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S’il est vrai que des villas de type présidentiel sont spécialement en cours de constructions dans le cadre de ce sommet, leur mise à jour devient un casse-tête au fur et à mesure que les jours s’égrènent. Pour un sommet prévu pour démarrer le 12 juin prochain, une vingtaine de villas seraient entièrement achevées sur les 241 prévues. Intervenant hier sur l’émission « Eclairage de l’Ortb» les différents acteurs impliqués dans l’organisation de ce sommet, côté Bénin, ont tous avoué que les 241 villas ne pourraient être apprêtées avant l’échéance de 31 mai fixée par le Chef de l’Etat aux promoteurs. Ils rassurent plutôt sur 100 villas aumoins, mais là encore, des inquiétudes demeurent. Car beaucoup de choses restent à faire sur le terrain, malgré que les ouvriers y travaillent de jour comme de nuit.
Techniquement, tablent certains ingénieurs du domaine, ces 100 villas ne peuvent être convenablement achevées dans deux semaines, si « l’on tient à faire un travail sérieux qui doit durer dans le temps ». Il est à craindre dès lors que les hôtes viennent surprendre les travaux, et devraient alors attendre qu’ils finissent avant d’intégrer les locaux. Il en est de même pour les travaux de viabilisation des sites sur lesquels sont construites ces villas ; nombreux sont ceux pensent que ces travaux traîneront jusqu’au démarrage du sommet et créeraient à l’occasion de grands ennuis aux participants.
Mais pourquoi en est –on arrivé là aujourd’hui ? Toutes les dispositions n’ont-elles pas été prises à temps? Ce sont autant de questions qui se posent au sein de la population. Sur l’émission «Eclairage» d’hier, les promoteurs en charge de ces villas ont évoqué plusieurs raisons, dont la principale est la pénurie du ciment à laquelle ils disent avoir été durement confrontés pendant plusieurs semaines. Ils dénoncent également la lenteur des procédures de dédouanement des marchandises destinées à ces villas, qui a été finalement allégée grâce aux interventions répétées du gouvernement au Port autonome de Cotonou.
Techniquement, tablent certains ingénieurs du domaine, ces 100 villas ne peuvent être convenablement achevées dans deux semaines, si « l’on tient à faire un travail sérieux qui doit durer dans le temps ». Il est à craindre dès lors que les hôtes viennent surprendre les travaux, et devraient alors attendre qu’ils finissent avant d’intégrer les locaux. Il en est de même pour les travaux de viabilisation des sites sur lesquels sont construites ces villas ; nombreux sont ceux pensent que ces travaux traîneront jusqu’au démarrage du sommet et créeraient à l’occasion de grands ennuis aux participants.
Mais pourquoi en est –on arrivé là aujourd’hui ? Toutes les dispositions n’ont-elles pas été prises à temps? Ce sont autant de questions qui se posent au sein de la population. Sur l’émission «Eclairage» d’hier, les promoteurs en charge de ces villas ont évoqué plusieurs raisons, dont la principale est la pénurie du ciment à laquelle ils disent avoir été durement confrontés pendant plusieurs semaines. Ils dénoncent également la lenteur des procédures de dédouanement des marchandises destinées à ces villas, qui a été finalement allégée grâce aux interventions répétées du gouvernement au Port autonome de Cotonou.
Christian Tchanou
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