Rumeurs de suppression du Psicd

Les acteurs culturels expriment leurs craintes

Les acteurs culturels béninois émettent des craintes quant aux rumeurs de suppression du Psicd du 10ème Fonds européen de développement (Fed). Ils l’ont fait savoir lors de l’atelier de formation sur «la gestion des associations et des projets culturels» tenu récemment à Bohicon.

Les participants à la formation sur «la gestion des associations et des projets culturels » ne sont pas allés du dos de la cuillère pour mettre en garde contre toute tentative de suppression du Psicd. La cérémonie de clôture des travaux de cet atelier financé par ce programme a été l’occasion pour les responsables et gestionnaires de projets d’associations culturelles de faire entendre leurs voix pour que le volet culturel bénéficie d’une attention particulière dans le 10ème Fed. Depuis un moment, des rumeurs persistantes font en effet état de la refonte de ce programme au sein d’une unique composante prenant en compte et l’appui aux initiatives culturelles et le soutien aux organisations de la société civile. Pour Sonia Houenoudé, porte-parole des participants, le Psicd est une structure qui est venue à point nommé pour renforcer les capacités en gestion des acteurs culturels, les accompagner dans le processus de développement de la culture béninoise et africaine pour un meilleur devenir. D’où son intérêt pour les acteurs culturels.
Plus qu’un coup de cœur leur appel, selon Michel Nahouan, directeur de cabinet du ministère de la Culture, de l’Artisanat et du tourisme, est légitime. «Ce serait arrêter une dynamique que de mettre fin au Programme de soutien aux initiatives culturelles décentralisées. Grâce à ce programme, des bonds qualitatifs ont été faits dans le processus de rayonnement de la culture. C’est un instrument sérieux», a-t-il souligné. Malgré toute sa bonne volonté de voir éclore ce programme aussi longtemps que possible, il a précisé que le processus décisionnel n’est pas uniquement du ressort de son ministère. Il est le fait de tous les partenaires engagés dans l’avènement de ce programme. Toutefois il a indiqué que le Psicd ne serait que le fruit de ce qu’auraient voulu les acteurs culturels béninois. Il les a invités à faire du lobbying pour faire entendre leurs desiderata.

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Fortuné Sossa

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