Soneb

/food/saccalafia.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » />La situation  des agents occasionnels perdure

(Encore un autre décès dans leur rang)
Un deuxième agent des  occasionnels licenciés depuis Octobre 2007 à la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb) est décédé le mardi dernier des suites d’une courte maladie au Cnhu-Hubert K. Maga. Ce que d’aucuns ne manquent pas de lier à  la triste situation sociale,  dans laquelle vivent ces agents depuis plusieurs mois

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La mort a fauché, à nouveau, le mardi 06 Mai dernier un deuxième agent  des Agents occasionnels de la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb). Son nom : Benoît  Odoulami. Il est décédé au Centre national  hospitalier et universitaire  (Cnhu Hubert K. Maga) de Cotonou  des suites d’une courte maladie.  Selon des témoignages, dès que cet agent  qui totalise déjà 18 de service à la Soneb  a   été hospitalisé, les premières difficultés auxquelles, il a fait face étaient essentiellement financières. Il lui était dès lors  impossible de respecter les prescriptions médicales nécessaires
Feu Benoît  Odoulami, précédemment en service à la Soneb, a été depuis plusieurs mois suspendu de travail par la direction générale de la Soneb, ce qui a laissé sa situation en ballottage jusqu’à son décès survenu  il y a une semaine.
Rappelons qu’en octobre 2007, ces  agents  occasionnels ont observé  une motion de grève en procédant à l’arrêt de travail. A l’issue de cette mesure de protestation qu’ils ont prise pour, disent –ils, revendiquer de meilleures conditions de travail,  en a suivi  une décision de suspension  de leur emploi par   l’équipe dirigeante d’alors.  Ce qu’a dénoncé ces agents, qui estiment que cette mesure est « illégale et injuste ». Toutes les tentatives que leur collectif a menées visant à supprimer la précarité de l’emploi de ses membres, la mauvaise condition de vie et de travail, demeurent sans suite favorable. Or, il y   a parmi les agents occasionnels,   certains, qui sont au bout de vingt ans d’ancienneté et qui hélas, n’ont encore aucun statut déterminé  dans la société.
C’est ainsi qu’il y a quelques semaines un des leurs précédemment en service à la Direction régionale de Calavi depuis plusieurs années a été fauché par la mort à l’hôpital de zone de la localité.
Il n’est pas normal  que les autorités de tutelle restent indifférentes à cette situation.

Marius Kpoguè

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