Depuis hier se déroule à Cotonou, un symposium sur le développement économique de l’Afrique. Les assises se tiennent à la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin Ccib et regroupent des opérateurs économiques tant nationaux qu’internationaux.
Les participants à ce symposium sont pour la plupart des opérateurs économiques venus de plusieurs pays de la sous- région ainsi que d’autres pays comme l’inde, la Chine, le Brésil, l’Allemagne, etc. « Nul ne doute que l’Afrique est confrontée depuis des lustres à des défis multiples et variés en matière du mieux-être de sa population et pour une prise en charge plus responsable de son développement. Il est donc impérieux que les acteurs de ce secteur se penchent sur les nouvelles réformes institutionnelles pour sortir l’économie africaine de sa marginalisation qui n’a que trop perdurer » a déclaré à l’ouverture des travaux, le ministre d’état chargé de la défense Kogui N’douro, représentant le Chef de l’Etat. Il n’a pas manqué d’inviter les participants venus de divers horizons à conforter leurs expériences et à mettre en synergie les actions de leurs différents états, pour donner à l’Afrique les chances d’un développement harmonieux. Il se dira enfin persuadé que, de leurs travaux sortiront d’échanges fructueux.
Quant au président de la chambre de commerce et d’industrie du bénin, Ataou Soufiano, « le secteur privé en Afrique reste largement caractérisé par le tertiaire et la pléthore de petites unités de productions aux ressources très limitées et il est inconcevable que malgré ses potentialités économiques immenses, l’Afrique soit encore à la traîne du reste du monde en matière de développement ». Le secteur privé qui devrait être la cheville ouvrière de l’émergence en Afrique n’a pas pu arriver à décoller et la pauvreté a atteint son paroxysme, ajoute-t-il.
Au cours de la première journée, trois thèmes ont été débattus par les participants et ont porté, entre autres, sur les réformes structurelles de Breton Wood face au développement de l’Afrique et la problématique de l’énergie en Afrique.
Esther Badou
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