Troisième Festival mondial des arts nègres

/food/serpos.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » />Quels genres d’activités pour répondre au thème de l’édition ?

La troisième édition du Festival mondial des arts nègres a lieu en décembre 2009 autour du thème «La renaissance de l’Afrique», un nouveau concept que les acteurs du monde culturel noir estiment transformer en activité du festival.

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Un grand colloque, des expositions et des spectacles et représentations. Ce sont les trois grandes manifestations que propose le directeur adjoint de l’Unesco chargé de l’Afrique Noureyni Tidjani Serpos dans le cadre de la réussite de la troisième édition du Festival mondial des arts nègres (Fesman).  Le thème de cette édition est en effet si intéressant pour l’Afrique et sa diaspora au point où tous les acteurs culturels et autorités africaines y accordent une attention particulière afin que les objectifs de son choix soient atteints pour le bonheur de tout le continent.
Après ses deux éditions en 1966 et 1977 respectivement au Sénégal et au Nigeria, le Fesman aura lieu pour sa troisième fois au Sénégal en décembre 2009. Ceci, conformément aux décisions du congrès des ministres de la culture du monde noir tenu au Dakar en 1980. A l’issu des assises, la présidence du comité d’honneur du festival a été confiée au président Abdoulaye Wade. Ce dernier a choisi de placer sous le thème «La renaissance de l’Afrique». Pour lui, l’émergence de l’Afrique ne va jamais se passer de la culture. «…Dans cette quête, il importe d’investir dans ce que nous avons de meilleur à offrir aux autres: la culture.» confie t-il. Raison pour laquelle il veut saisir l’organisation de la prochaine édition du Fesman pour appeler le peuple africain à des réflexions dans le sens de la renaissance du monde noir.  
La première activité, le grand colloque que propose Noureyni Tidjani Serpos est la phase intellectuelle de l’édition 2009 du Fesman. Elle sera axée sur un thème parallèle au principal, « De Toumaï /Lucie à l’Union africaine: de la naissance à la renaissance de l’Afrique, servitude et grandeur d’un continent». Ce sera l’occasion de faire le bilan des grandes périodes ayant marqué l’histoire de l’Afrique et du monde noir. L’exposition quant à elle embrassera plusieurs disciplines dont la photographie, la peinture, la sculpture, l’artisanat, la décoration, le design, l’architecture, le mode, la parure. Les professionnels de ces domaines parleront de l’Afrique dans la mondialisation en faisant une rétrospective et rechercher les perspectives pour l’avenir de l’Afrique. La dernière manifestation qui concerne les spectacles et représentations est réservée aux musiciens et maîtres de l’audiovisuel, de la danse et du théâtre.
Le directeur adjoint de l’Unesco chargé de l’Afrique propose aussi qu’une place soit accordée, à la jeunesse et aux femmes et jeunes filles. A l’en croire, il importe d’organiser à l’intention de la jeunesse, une rencontre afin de discuter du thème de la renaissance culturelle de l’Afrique comme «carte d’identité des jeunes de cette génération et de la génération future» et dont les résultats seront pris en comptes dans l’élaboration d’une politique culturelle répondant aux besoins sociaux  des jeunes. Pour les femmes et jeunes filles, elle s’exprimeront sur des questions qui leurs sont propres. Entre autres, les obstacles qui «entravent leurs progrès en matière d’éducation et de quête d’équité et d’égalité». 

Blaise Ahouansè

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