Dégradation et tracasseries sur les routes

/food/isociete.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » />Un obstacle commun Bénin-Niger
(L’Ocbn au masculin)

De Cotonou  en République du Bénin à Niamey au Niger, il existe bien de réalités similaires qui pourraient constituer des obstacles au développement économique et social de ces deux pays voisins. Il s’agit par exemple des difficultés liées à la libre circulation des personnes et des biens entre ces deux importantes villes à grand potentiel économique. Deux desdites difficultés semblent partagées par les deux pays.

L’état de dégradation très avancé des routes et les tracasseries policières ou douanières. Pour un voyageur qui quitte Cotonou donc pour Niamey, il a autant à parcourir sur le territoire du Bénin que celui du Niger, des routes jonchées de nids de poule et presque impraticables. Sur le territoire béninois, il doit parcourir de Cotonou à Malanville, près  de quatre cent (400) des sept cent (700) kilomètres que fait le trajet total. Ainsi, de Cotonou à Bohicon, environ cent vingt deux (122) kilomètres et de Parakou à kandi à peu près deux cent quarante (240) kilomètres, le voyageur passe des heures interminables à traverser des fosses de grand diamètre et parfois si profond au point qu’il le sent dans son corps malgré tout le dispositif du véhicule pouvant constituer sa protection. Ces mêmes réalités et ennuis, il les retrouve moins de cent cinquante (150) kilomètres après Kandi dès qu’il tourne dos au territoire béninois et entre sur le territoire nigérien par la localité de Gaya, voisine à Malanville, ville béninoise frontalière au Niger. De Gaya donc à la localité de Bé-Ellah, située à mi-chemin entre la frontière et Niamey, soit environ cent cinquante (150) kilomètres, la route est aussi dégradée que les axes Cotonou-Bohicon et Parakou-Kandi au Bénin. La traversée est donc aussi longue et cauchemardesque que celle des routes béninoises pour les voyageurs. Mais au calvaire ainsi imposé par l’état des routes s’ajoutent de part et d’autre de la frontière, les tracasseries policières ou douanières. La scène la plus étrange est une nouvelle trouvaille des administrateurs des cars reliant Lomé et Cotonou à Niamey. Ces administrateurs collectent auprès de chaque voyageur à bord, mille (1000)  francs Cfa juste après la traversée de la frontière où les passagers ont déjà payé les uns, mille (1000) francs Cfa et les autres, deux milles (2000) francs Cfa pour passer au motif qu’ils doivent intéresser les douaniers du poste de contrôle de Bé-Ellah afin d’assurer un passage rapide du barrage de contrôle.  Plusieurs autres postes de contrôle sont situés entre celui-ci et Niamey où chaque fois le conducteur ou son émissaire descend pour le geste connu.

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Janvier Zocli

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