Lancée au lycée technique de Bohicon (Lyteb) par Rigobert Tossou, directeur de cabinet du ministère de l’enseignement secondaire et de la formation technique et professionnelle (Mesftp), la phase écrite de l’examen du diplôme de technicien (Dt) a démarré hier 25 juin 2008 sur toute l’étendue du territoire national et prend fin samedi prochain.
C’est par une épreuve unique de dissertation fran-çaise dont le sujet a trait à la participation de la jeunesse africaine au développement politique, que les mille cinq cent sept (1507) candidats à l’examen du diplôme de technicien (Dt) session 2008 dans les options science et technique industrielle (Sti), enseignement familial et social (Efs) et, installation et maintenance en informatique (Imi) ont entamé hier les tests théoriques de leur composition, session 2008. Ils sont répartis dans onze filières notamment électronique, fabrication mécanique, mécanique auto, bâtiment travaux publics, ouvrage en bois pour le bâtiment, froid et climatisation, enseignement familial et social et, installation et maintenance en informatique. En plus de ces 1507, 26 candidats, ceux des métiers d’arts ont aussi démarré leur composition ce mercredi 25 juin 2008. La cérémonie de lancement a eu lieu à Lyteb de Bohicon sous la conduite de Rigobert Tossou, Dc du Mesftp. Quatre jours durant ces candidats composeront dans huit matières en moyenne.
Entre le nombre d’inscription enregistré cette année et celui de l’année 2007, on note un décroissement d’environ 1%. Même si cette baisse n’est pas encore importante de l’avis des autorités en charge de ce secteur d’enseignement, ils sont néanmoins conscients de ce qu’ils ont le devoir d’essayer de faire une évaluation et de rechercher les vrais raisons de cette chute du taux d’inscription. En effet «le problème le plus important sur lequel nous devons nous appesantir est l’amélioration du taux d’insertion parce que dans un domaine technique, l’insertion professionnelle est le grand problème et c’est cela qui encourage les candidats à pouvoir accéder à la formation», explique le Dc.
Parlant toujours du taux d’inscription, accent a été mis sur celui des femmes qui de jour en jour décroît. Pour Rigobert Tossou, ceci est dû au faible niveau de scolarisation des filles spécialement dans l’enseignement technique. Ce qui lui permet de confirmer que les femmes ne s’intéressent pas encore beaucoup au domaine technique. Mais pour le Dt de cette année, le Dc a été surpris par la présence d’un nombre important de filles dans la filière Bâtiment travaux publics (Btp). Preuve déjà que le mythe qui porte à croire qu’il existe des métiers réservés aux hommes est entrain d’être détruit à petits coups.
Blaise Ahouansè
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