Football au bénin

/food/foot.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » border= »0″ style= »float: right; » />La fédération peut-elle encore organiser le football béninois ? (voir aussi la liste des joueurs)
Suite à cette énième débâcle que les Ecureuils du Bénin viennent de subir à Luanda en Angola, il s’avère impérieux d’ouvrir un véritable débat sur l’aptitude de la Fédération béninoise de football à assumer sa mission. Celle relative à l’organisation de l’équipe nationale de football. Sans guère surprendre leurs compatriotes, les ambassadeurs bien qu’au point individuellement ont ensemble encaissé trois buts sans en marquer un seul.

Ce résultat pour beaucoup d’analystes et mêmes des amateurs de la chose footballistique, était prévisible et le pire était même attendu. Et pour cause ! Avant de prétexter d’une vraie fausse crise d’absence de collaboration entre elle et le ministère en charge des Sports à quelques jours du match pour menacer de retourner l’organisation et la gestion du football à l’administration publique, la fédération avait déjà largement montré ses limites. Car depuis le retour de leur balade au Ghana en début d’année dans le cadre de la 26ième Coupe d’Afrique des Nations, le bureau exécutif de la fédération que préside Anjorin Moucharafou n’avait eu d’autres préoccupations que de gérer les humeurs et autres intérêts particuliers de ses membres. Ainsi, depuis de trois ans qu’il est installé à l’issue d’une Assemblée générale élective dont on se souvient encore des conditions de sa tenue, le bureau exécutif de M. Anjorin Moucharafou  semble avoir moins travaillé pour la prospérité du football béninois qu’à la satisfaction des revendications égoïstes et particulières de ses membres avec à la clé des scènes de chantage. Plusieurs scénarii se sont donc succédé depuis trois ans et le dernier est celui qu’a suscité la nomination d’un sélectionneur national provisoire par le ministre des Sports, Galiou Soglo. Evitant de faire payer à la     Nation béninoise le tribut qu’il savait certainement très lourd de l’amateurisme des techniciens locaux et leur compromission avec les mentors de « la mafia » installée à la fédération, le ministre a préféré les services d’un étranger dont les preuves de l’expérience sont connues et reconnues. Mais la mafia a eu raison de sa sagesse en exigeant le retour aux pratiques dont elle tire l’essentiel de ses profits à travers des compromissions. Le résultat est donc là en dépit de l’investissement personnel de grande facture de la plupart des joueurs et des efforts exceptionnels consentis par l’Etat par l’entremise du ministre des Sports en terme de ressources mises à la disposition pour l’expédition angolaise. Cet énième investissement à perte interpelle surtout l’autorité du ministre des Sports afin qu’il engage enfin de manière véritable et irréversible les réformes nécessaires pour une reprise en main par l’Etat de l’essentiel de la politique de développement de l’équipe nationale de football et qu’elle cesse de constituer le vivier de la fortune personnelle des responsables de la fédération. De ces réformes dépend la  restauration progressive des potentialités des Ecureuils du Bénin à commencer par le match retour contre l’Angola.
Ludovic D. Guédénon          

Les  joueurs  qui ont débuté le match
 Yoan  Djidonou
Damien Chrysostome
  Khaled Adénon
 Anicet Adjamonsi
 Romuald Boco
Agnidé Moustapha
  Jocelyn Ahouéya
 Stéphane Sessègnon
 Abou Maiga
 Omar  Tchomogo
 Olou oscar

Les  joueurs  rentrés  en 2nde  partie du match
Agnidé  Moustapha  remplacé  Razack Omotoyossi
 Abou Maiga  remplacé par  Daniel  Gbaguidi

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