Grève dans les hôpitaux

/food/isociete.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » border= »0″ style= »float: right; » />Les conséquences passées sous silence

L’impact  des arrêts collectifs de travail dans les hôpitaux  pas  est pourtant énorme et mérite désormais que  travailleurs, employeurs et Etat  y attachent une attention particulière. Les centres de santé sont  en général  des recours d’urgence pour sauver la vie humaine. Et chaque fois qu’ils sont paralysés, malgré les précautions prises  la suite ne finit pas toujours bien. Très souvent,  au terme des grèves au Centre national hospitalier et universitaire  Hubert Maga, à l’hôpital  de mère et enfants de la lagune (Homel) les dommages sur le plan de perte de vie  humaine, les soins inappropriés et le non respect  des dates de rendez-vous, sont remarqués mais ils sont bien entretenus  et maintenus au silence.

Lors des derniers mouvements de grèves des anesthésistes au Cnhu un garçon victime d’un accident de circulation  et atteint à l’œil devrait être conduit d’urgence au bloc opératoire. Sitôt, des aides soignants ont commencé à chercher l’anesthésiste. Ils l’ont cherché d’abord pendant longtemps avant d’être informés que ce dernier était en grève et qu’il serait en assemblée générale syndicale dans l’hôpital avec ses collègues. Pendant qu’une commission  allait le chercher et face à la situation  à la fois pressante et  préoccupante, une dame qu’on estime s’y connaître a été désignée sur place pour démarrer l’opération. Un autre cas qui devrait être  aussi l’objet de méditation que ceci s’est passé à l’hôpital départemental de Goho à Abomey. Un patient venait d’être transporté d’urgence d’un village reculé, sa consultation nécessitait  un médecin spécialiste qui ce jour était absent  pour des raisons de grogne syndicale. Or,  il serait le seul agent assurant cette spécialité dans le centre. La suite ?
Chaque fois que les grèves sont déclenchées, les regards tournent beaucoup plus en direction du mouvement des syndicats et des autorités. Même si certaines autorités ayant à charge la gestion des hôpitaux concernés  tentent d’attirer l’attention des travailleurs sur cet aspect de la situation, elle ne sont pas écoutées.
Il est important que tous les acteurs intervenant dans le secteur de la santé pensent à sa réorganisation de sorte que de pareilles situations y soit freinées. Du moins, il est inadmissible de continuer à voir le Cnhu  qui, sur le plan national est le dernier recours dans le domaine  la santé, bloqué par la grève.

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Marius Kpoguè

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