/food/houngbedji1.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » » />Le Prd dénonce les dérives du gouvernement
En marge des travaux à l’hémicycle, le groupe parlementaire Prd-Prs est monté au créneau pour dénoncer la décision arbitraire du gouvernement interdisant aux préfets des départements de ne pas procéder à l‘installation de certains conseils commu- naux.
C’était le vendredi dernier à l’Assemblée nationale à travers une déclaration rendue public par le président du groupe parlementaire Prd-Prs Augustin Ahouanvoébla. Selon le contenu de cette déclaration, après avoir sérieusement entravé le bon fonctionnement de la Cena 2008 et cherché en vain à faire échec à l’organisation des élections communales, municipales et locales, le gouvernement vient d’ouvrir une nouvelle hostilité contre l’Etat de droit. En effet, depuis la proclamation des résultats par la Cena, certaines communes qui n’ont pas été acquises par la mouvance telles que Tanguiéta, Matéri, Karimama, Malanville, Kandi et autres, se sont vues refuser l’installation de leurs conseils communaux. Pour preuve, l’arrêté préfectoral N° 05/0068/Pdba-Sg-Stccd-Dclc portant invitation à l’installation des conseils communaux du 28 mai 2008 pris par le préfet des départements du Borgou et de l’Alibori. Le prétexte évoqué par le gouvernement serait des risques de troubles à l’ordre public. A travers cette décision, le Prd-Prs a dénoncé avec la dernière rigueur la violation de la constitution et de la loi N° 2007-25 et celle de la loi N° 2007-28. Selon Augustin Ahouanvoébla, cette décision du gouvernement est une décision politique, partisane, arbitraire, partiale, subversive, provocatrice et susceptible de troubler la paix dans les communes. A en croire ses propos, cette décision vient confirmer les récentes rébellions de rue machiavéliquement orchestrées rien que par les militants Fcbe qui auraient été instruits depuis le sommet de l’Etat. Pour éviter de faire basculer notre pays dans un cycle de turbulence et de tension, le groupe parlementaire Prd-Prs invite le chef de l’Etat et son gouvernement au respect des textes et l’exhorte à faire confiance aux juridictions de notre pays et particulièrement à la Cour suprême. Il exige l’installation dans les délais légaux de tous les conseils communaux et municipaux sans exclusion sur toute l’étendue du territoire national.
Ismail Kèko
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