Ce sont des activités annuelles qu’organisent les initiateurs dudit festival depuis cinq ans autour d’un but précis qui se résume en la réconciliation de toute la descendance du triangle de honte construit par la traite négrière et l’esclavage qui ont eu environ quatre siècles de vie. Ce triangle est formé des vendeurs, de ceux qui ont été vendus et des acheteurs d’esclave. Les descendants des êtres qui sont partis maltraités, torturés,…de l’Afrique durant toute la période se retrouveront à l’instar des quatre éditions passées du festival et cette fois-ci à Cotonou autour des tables rondes, des soirées culturelles, et autres pour un rapprochement entre l’Afrique et sa diaspora. Ils viendront du Cuba, du Brésil, des Etats-Unis d’Amérique, etc. Outres les réjouissances, ils se pencheront sur des questions qui empêchent une parfaite reconstruction du continent africain depuis que la traite négrière et l’esclavage ont été abolis en mai 1848. Le festival international gospel et racine est d’une part une initiative qui appelle les populations africaines des Amériques, des caraibes et celles d’autres horizons qui ont été victimes de ce génocide à prendre conscience et à œuvrer au développement de l’Afrique. D’autre part, c’est une preuve comme l’a dit le professeur Albert Tudieshe, que l’africain a un passé glorieux qui n’est pas seulement fait de la traite négrière et de l’esclavage mais qu’il y est des atouts que l’africain pourra exploiter pour la reconstruction de son continent.
Blaise Ahouansè
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