Un an après son retrait de la liste du patrimoine mondial en péril

/food/palaisroyalabomey.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » />Le site des palais royaux d’Abomey souffre toujours
De 1995 à 2007. Pendant toute cette période, le seul bien des béninois, inscrit sur la liste du patrimoine mondial est resté rangé dans le casier «pourri» de l’Unesco. Le site des palais royaux d’Abomey était marqué sur la liste du patrimoine mondial en péril de l’Unesco.

Le Musée historique ouvert en 1944 avec ses murs gigantesques portant des bas-reliefs et ses expositions d’attributs royaux dont trônes,  «récades», «assins», et autres sculptures représentant les vodouns était consigné dans ce répertoire. Le Centre d’interprétation de la vie et de l’oeuvre de Béhanzin du palais de Dowomê  célébrant la bravoure du Roi et rappelant les faits importants de sa vie est aussi du site.
Heureusement, après deux décennies et plus, la bonne nouvelle est annoncée aux responsables de ce site et tout le peuple béninois en général. Plus précisément, le 25 juin 2007, ces lieux où ont vécu nombres des hommes qui ont marqué d’une manière ou d’une autre le Dahomey d’alors devenu la République du Bénin ont retrouvé leur place sur la liste qu’on peut traité d’honneur de l’Unesco en matière de patrimoines mondiaux, par décision 31 com.74.14 du comité du patrimoine mondial de l’Unesco en sa 31ème session tenue à Christchurch en Nouvelle Zélande.  
Cette information a été depuis un an un coup de main forte apporté aux autorités en charge de la gestion du site. Ces derniers ont œuvré à leur manière pour rendre plus impressionnant l’espace. « Du palais royal de Glèlè au centre d’interprétation du roi Béhanzin en passant par le palais de Ghézo, la richesse des collections exposées, des trônes des différents rois, la diversité des rassemblements séduit». Mais le site souffre toujours. Son inscription sur la bonne liste de l’Unesco et les efforts des autorités béninoises pour sa valorisation ne mettent pas fin à un important maux qu’il endure. Celui de la sous-exploitation. En effet ce site demeure toujours l’un d’entre les moins fréquentés d’Afrique. Il faudra donc la mise en place d’une réelle politique de gestion des palais béninois pour attirer plus de monde, à commencer d’abord par les béninois eux même. Ceci serait un atout favorable pour l’économie béninoise à travers le secteur touristique. Si non que présentement le Bénin laisse de la richesse l’échappée au moment où il se veut être un pays émergeant.

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Blaise Ahouansè

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