Par anticipation, les américains vivant au Bénin ont célébré le 232ème anniversaire de leur indépendance le 3 juillet dernier au domicile de l’ambassadeur Gayleatha Broown. C’était en présence de plusieurs responsables et membres des institutions de la République, des membres du gouvernement et du corps diplomatique accrédité au Bénin.
Traditionnellement fêté le 4 juillet, les Américains du Bénin ont préféré pour divers motifs honorer leur patrie et célébrer leur liberté le 3 juillet, soit la veille. En effet, cela fait 232 ans que le pays de l’Oncle Sam a obtenu son indépendance, précisément le 4 juillet 1776. Pour les Américains nés après cette mémorable date, cela constitue un droit précieux acquis à la naissance qu’ils se doivent de célébrer partout où ils se trouvent sur la planète. Au cours de la soirée commémorative, Mme Gayleatha Brown a salué l’option démocratique faite par le Bénin. ‘’C’et ce qui le rend d’ailleurs fréquentable aux yeux du gouvernement de son pays’’ a-elle précisé en faisant allusion à la visite du président Georges Walker Bush au Bénin le 16 février dernier. Elle aura par ailleurs à rappeler la bonne santé des relations bilatérales entre les deux pays et qui se matérialise par nombreux programmes au profit du Bénin. Au nombre de ces projets, elle a signalé le Challenge millenium account (Mca-Bénin), le programme présidentiel de lutte contre le paludisme, Initiative présidentiel pour la justice et l’autonomisation de la femme, la loi Agoa et l’Initiative pour l’éducation. La contribution remarquable qu’apportent les volontaires américains du Corps de la paix dans plusieurs domaines de la vie sociale des Béninois depuis quarante ans (40) n’est pas passée sous silence. Représentant le gouvernement béninois, le professeur Roger Gbégnonvi, ministre de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, a adressé les félicitations de la nation béninoise aux américains. Allant dans le même sens que Mme Gayleatha Brown, il a exprimé la reconnaissance du Bénin pour l’apport des autorités américaines dans la lutte contre la pauvreté, le trafic des enfants.
Benoît Mètonou
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