Club de presse

/food/presseecrite.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » />L’exécution des contrats de partenariat et leurs impacts au menu

« La mise en œuvre des contrats de partenariat signés par les organes de presse et leurs impacts sur la liberté de presse ». Tel est le thème du club de presse tenu hier jeudi 24 juillet 2008 à la maison des médias de Cotonou. La première d’une série de six séances comptant pour l’année 2008 initier par l’Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb) et qui se tiendront à Cotonou, Porto-novo, Parakou et Bohicon.

Il s’agit de rencontres périodiques entre les professionnels des médias autour des problèmes qui minent la vie de la presse, afin d’y trouver des solutions idoines. Pour cette première de l’année 2008, l’assistance a eu droit à deux communications données respectivement par Edouard Loko, président du Conseil national du patronat de presse et de l’audio visuel (Cnpa) et le directeur de publication du quotidien «Le progrès», et Vincent Foly, directeur de publication du journal «La Nouvelle Tribune».
Dans sa réflexion, Edouard Loko a essayé d’abord de reformuler le thème à sa manière. Pour lui, l’Upmb a dans le libellé voulu tourner autour du pot. Car, explique t-il, il ne s’agit pas des contrats de partenariat en général mais plutôt de ceux signés avec le gouvernement. «Les fameux contrats gouvernementaux et leurs impacts», a-t-il fini par reformuler le thème. Ces contrats ont, à en croire le président du Cnpa, toujours existé avant l’avènement du président Boni Yayi au pouvoir ; à la seule différence qu’ils sont désormais formalisés au niveau du palais. Et c’est ce à quoi s’accrochera au prime abord Vincent Foly dans son intervention. Il s’oppose strictement à tout esprit de banalisation de ces contrats. «Ce sont des contrats dangereux» déclare t-il. «J’ai l’impression que nous sommes dans l’ère révolutionnaire dans le changement.», a-t-il renchéri, puisse que, selon lui, par ces contrats le chef de l’Etat oblige toute la presse à le suivre. Il a indiqué que ceci pose non seulement le problème de la liberté du journaliste et de la liberté de la presse en général mais également celui du respect de la déontologie du métier. Pour ce faire, Vincent Foly a déploré le silence de certaines institutions des médias dont la Haac face à des situations portant atteinte à la liberté des journalistes.
Toutefois, les deux communicateurs confient que ce problème n’empêche pas le journaliste de faire son travail, pourvu qu’il fasse preuve de professionnalisme. Il convient donc que par professionnalisme, le journaliste puisse respecter l’article 9 du code de déontologie qui exige une séparation entre l’information et la publicité.

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Blaise Ahouansè

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