Mairie de Cotonou

/food/soglo1.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » />Des conseils locaux et chefs quartiers toujours bloqués (La crédibilité de Soglo)
Des conseils et chefs de quartiers encore non installés dans la commune de Cotonou ; c'est le constat qui se dégage plusieurs semaines après les élections. Cette situation de blocage, pour laquelle les  Soglo sont pointés du doigt,  s'apparente malheureusement à celle orchestrée par le pouvoir en place. Des semaines après la polémique autour de la non-installation de certains conseils locaux à Cotonou, le même problème demeure. L'élection de certains chefs de quartiers est toujours mise en veilleuse dans plusieurs arrondissements de la plus grande ville du pays. Le cas du sixième arrondissement dirigé par Denis Gnonlonfoun est plus éloquent. Jusqu'à aujourd'hui, les zones à haut risque pour la Renaissance du Bénin (Rb),  en ce qui concerne la désignation des chefs de quartiers sont sans conseils locaux. Agata, Towéta1, et Ladji attendent toujours la déc²ision de la mairie de Cotonou pour l'installation des nouveaux maîtres de terre. Personne ne peut donner avec précision les raisons de ce blocage. Précédemment, dans un droit de réponse, les autorités de la ville ont évoqué, entre autres,  le manque de matériels pour justifier la situation de blocage. Au regard des  derniers développements, le chef du sixième arrondissement joint par  téléphone a indiqué que l'installation des autres conseils locaux est en cours sans donner de date.

La Rb s'est-elle piégée ?
A cause de cette situation de blocage, les militants des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et ceux du Parti du renouveau démocratique (Fcbe) en alliance sont sur pied de guerre. Toujours dans cet arrondissement, le chef quartier élu de Djidjè1 attend aussi son installation. Selon les informations, ce problème se pose également dans d'autres arrondissements de Cotonou. Dans le dixième, il y a sept quartiers. Ici, l'élection de tous les conseils locaux a déjà eu lieu. C'est la Renaissance du Bénin qui a tout raflé. Mais à Midédji, il y a un hic qui a échappé à la maîtrise des Soglo. Le jour de la désignation du chef quartier, il y a eu deux candidats,  madame Phoebé Catrayé et Lambert Vidékon. La première serait " officiellement soutenue par la Rb. Mais, le deuxième, également proche de la Rb  a réussi par son habileté à avoir à ses côtés un des autres conseillers Rb et ceux des Fcbe. Le jour du vote, ce dernier a battu sa rivale par cinq voix contre quatre, et a  été élu chef quartier de Midédji. Curieusement, jusqu'aujourd'hui, il n'est pas entré en fonction. Aux dernières nouvelles, on apprend qu'un recours a été déposé contre ce conseiller Rb, Nicolas Azandosessi,  élu contre la volonté du parti. Il lui serait reproché le fait qu'il ne résiderait pas    dans ledit quartier.  La mairie de Cotonou attend-elle aussi la décision de la Cour suprême pour installer le chef quartier  élu?
La question du blocage de certains conseils locaux est toujours d'actualité à Cotonou. Il va falloir que le maire Soglo s'implique davantage dans le processus.

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La crédibilité de Soglo

En bloquant l'installation de plusieurs conseils locaux, certains militants de la Renaissance du Bénin (Rb) ne se rendent pas compte du tort qu'ils créent à leur parti et au président Nicéphore Soglo. Par cette manière, ils apportent un coup dur à l'honorabilité de l'ancien chef d'Etat béninois, surtout que la non-installation des conseils communaux par le gouvernement est encore d'actualité. Une question se pose. Ceux qui agissent ainsi ne sont-ils pas en mission pour saboter la direction de la Rb qui estime qu'elle ne serait  pas informée des tractations à la base. Soit. Si c'était vraiment le cas, il faut que les responsables du parti des Soglo prennent les taureaux par les cornes  dans les prochains jours, pour corriger le tir ; surtout qu'ils font partie de ceux qui  reprochent au pouvoir de Yayi  de ne pas installer des conseils communaux. " La loi est dure, mais il faut l'appliquer " a dit Soglo à sa sortie d'audience chez le chef de l'Etat. Il doit pouvoir répéter la même chose aux militants de son parti, chefs d'arrondissements.  Sa crédibilité en dépend largement.

Jules Yaovi MAOUSSI

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