Marche pour exiger les mesures contre la vie chère

/food/ipolitique.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » />Les mises en garde des centrales syndicales

Une foule des travailleurs béninois se sont massés dans les rues da Cotonou hier.  Ils dénoncent le gouvernement béninois pour l’attitude  qu’il tient face à la crise de la chèreté des denrées alimentaires et la vie.  Démarrée à la bourse du travail de Cotonou, la marche a pris fin au ministère du travail et de la fonction publique. Six centrales syndicales à savoir Cstb, Cgtb, Csa-Bénin, Unstb, Cosi et Cspib se sont mises ensemble pour organiser la marche.  En voici leur déclaration conjointe.( Lire la motion de protestation) Motion de protestation (Adressée au gouvernement)
– Considérant l’attitude méprisante et provocatrice du Gouvernement du changement face à la misère grandissante que vivent les travailleurs se traduisant entre autres, par de
pseudo négociations sans issue avec les représentants des Confédérations et Centrales Syndicales, la non satisfaction des revendications essentielles des travailleurs, tant du secteur public que du secteur privé, de nombreux actes tendant à remettre en cause les libertés Démocratiques et Syndicales acquises de hautes luttes, etc…
– Considérant que les travailleurs ont, à travers leurs confédérations et centrales syndicales, attiré à maintes reprises, l’attention des Gouvernants sur les conséquences
qu’engendre cette politique liberticide et affamante ;
– Considérant la chute vertigineuse du pouvoir d»achat des travailleurs, due à la cherté de la vie et à la non amélioration conséquente de leurs revenus;
– Considérant que les décisions du Conseil des Ministres en date du 30 juin 2008, relatives à l’augmentation des prix des produits pétroliers et du ciment, sans aucune
mesure d’accompagnement pour soulager les souffrances des populations en général et des travailleurs en particulier, constituent une évolution meurtrière dans la dégradation
des conditions de vie des travailleurs, producteurs de richesse;
– Considérant que ces mesures aggravent la situation des travailleurs du secteur privé déjà   confrontés aux licenciements abusifs, à la non hiérarchisation des salaires et à la stagnation du SMIG depuis 2003 ;
– Considérant que les travailleurs de l’économie informelle subissent eux aussi, de plein fouet les effets pervers de la crise du t’ait de l’augmentation des loyers et des trais de transport, etc. ;
– Considérant la synthèse des consultations faites à la base par chacune des confédérations et Centrales Syndicales dans la période du vendredi 04 juillet 2008 au mardi 08 juillet 2008 suite aux décisions gouvernementales mentionnées supra;
– Considérant les conclusions des séances de concertation des responsables des confédérations et Centrales Syndicales tenues respectivement le jeudi 03 juillet et le mardi 08 juillet 2008 ;
Nous, travailleurs de tous secteurs et de toutes catégories, participant à la marche  pacifique de ce jour, jeudi 10 juillet 2008, sur le Ministère du Travail et de la Fonction
,Publique, à l’appel des Confédérations et Centrales Syndicales à savoir: la CSTB, la CSA-BENIN, la CGTB, la COSI, l’UNSTB et la CSPIB
1. Dénonçons et condamnons:
a) la politique ultra libérale et antisociale du gouvernement dit du changement;
b) la hausse exponentielle, des prix notamment des produits pétroliers et du ciment, décidée par le Conseil des Ministres;
c) le refus obstiné du Gouvernement de prendre des mesures idoines pour la
sauv.egarde du pouvoir d’achat des travailleurs, érodé par la vie chère et la hausse
1continuelle des prix des produits de
 première  nécessite ;
d) le mépris affiché par le Gouvernement dit du changement à ne pas conclure à temps réelles négociations entamées depuis 2007 ;
e) les atteintes aux libertés démocratiques et syndicales acquises de hautes luttes;
2. Exigeons:
1. la hiérarchisation des salaires dcs tra’/ailleurs des secteurs privé et parapublic
suite au relèvement du SMIG intervenu depuis 2003 ;
2. le relèvement du SMIG à hautcllr de .25% dans les secteurs privé et parapublic ;
3. le relèvement du point d’indice à hauteur de 25% dans la fonction publique;
4. la suppression de la TVA sur  la factures d’électricité et d’eau;
5. la réduction du train de vie de l’Etat et la suppression immédiate des Institutions   budgétivores non prévues par la constitution ;
6. le respect scrupuleux des libertés démocratiques et syndicales;
7. La prise d’autres mesures d’accompagnement aux fins de préserver  le pouvoir
d’achat des populations en général  et des travailleurs en particulier;
8. L’ouverture sans délai des négociations (gouvernement/Centrales Syndicales avec la prise en compte effective des revendications des travailleurs.
3. mettons en garde le gouvernement des conséquences fâcheuses qui découleraient du non respect des points ci-dessus cités.
Cotonou, le 10 juillet 2008
Les participants à la marche

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