/food/foot.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » » />Nécessité pour la Fbf et le collectif des clubs de D1 d’engager un dialogue franc
La crise qui sévit depuis quelques jours entre la Fédération béninoise de football ( Fbf) et le collectif des clubs de première division mérite que chacun de ses acteurs engage un dialogue franc et honnête surtout de la part des responsables en charge de la gestion du football béninois.
Lassé par le non respect des engagements par le comité exécutif de la Fédération béninoise de football ( Fbf) les dirigeants des clubs de première division ont mis en place une structure dénommée « collectif des clubs de première division » pour réclamer leurs droits. Un bras de fer est alors engagé depuis quelques jours entre la structure faîtière du football béninois et ce collectif. Ce collectif des clubs de D1 a en grande majorité dénoncé la mauvaise gestion du sport roi par le président de la Fbf Anjorin Moucharafou et son bureau. Lundi dernier au cours d’ une conférence de presse, le collectif a exigé comme condition le respect des résolutions issues de l’ Assemblée générale ordinaire du 11 2008 et surtout l’adoption et la vulgarisation des règlements généraux applicables compétitions statutaires de la Fbf, l’installation d’un jury ad’ hoc d’ appel , la mise sur pied d’une direction de compétition et l’ obligation de subvention des clubs. Comme on le constate, il urge que la Fédération ait un œil bienveillant par rapport aux revendications formulées par les contestataires en ne restant pas camper sur sa position. Les clubs béninois ont besoin de renouer avec le terrain en organisant dans les plus brefs délais un championnat d’ élite. Il faut qu’on évite de sacrifier la génération montante par des querelles intestines que Anjorin Moucharafou et son équipe ont la lourde responsabilité de résoudre dans les meilleurs délais. Engager un bras de fer avec le collectif des clubs de premières division est donc inutile.
Roland Affanou

