Pour la différence entre les primes de risque au travail

/food/isociete.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » border= »0″ style= »float: right; » />La santé publique de nouveau paralysée

Le secteur de la santé connaît depuis ce mardi une paralysie générale. Ceci à la suite d’une grève déclenchée par les agents de ce secteur réunis au sein de «l’international santé syndical ressource». Au centre le leur mouvement, l’injustice créée au sein du personnel de la santé publique en ce qui concerne l’arrêté ministériel fixant les primes de risques de travail dans ce secteur.

D’après les déclarations de la secrétaire générale des sages femmes du Bénin, les primes de risque au travail, quel que soit l’ordre, étaient évaluées à 6.000 Fcfa. Après une lutte menée par toute la corporation de la santé, l’Etat béninois a décidé d’une modification  à la hausse.  Mais grande a été leur surprise de constater par arrêté ministériel l’application de cette décision avec une ségrégation. En effet ces primes sont portées à 100.000 Fcfa pour les médecins mais demeurent toujours fixées à 6.000Fcfa pour le reste des agents du corps. Et c’est ce qui explique leur mécontentement hier. Une grève de 72 heures sans service minimum. «Le risque de travail ne connaît pas le nombre d’années» soutiennent t-ils. De plus,  précise la secrétaire générale des sages femmes du Bénin, les aides soignants  sont plus exposés aux risques de travail que ces médecins dont les primes sont augmentées. Ces agents n’entendent pas baiser les bras tant que le gouvernement ne va pas répondre favorablement à leur revendication. «Si le gouvernement ne fait rien, nous allons durcir nos mouvements.» déclarent t-ils.

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Blaise Ahouansè

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