Le Synaded prend un nouveau départ
Le 2e congrès ordinaire du Syndicat national des déclarants et enleveurs du Bénin (Synadeb) s’est tenu hier à l’école primaire publique de Gbéto-Sud. Cette association, sous la roulette de son secrétaire général reconduit à l’unanimité, Delphin Houngbandan, a pris l’option…
d’accentuer la lutte pour la défense de ses membres et relever le défi de la revalorisation syndicale dans le domaine portuaire.
« Le changement des mentalités pour une nouvelle vision de la lutte syndicale au port ». C’est le thème du 2e congrès ordinaire du Syndicat national des déclarants et enleveurs du Bénin (Synaded) tenu ce début de semaine à Cotonou. Cette organisation syndicale, après sept années d’expériences couronnées de succès ces quatre dernières années, s’est engagée par ce congrès à mener une lutte implacable contre l’injustice, la fraude, la malhonnêteté, le désordre de toutes sortes, et autres comportements peu orthodoxes qui entachent la vie syndicale dans le secteur portuaire. Selon les déclarations du secrétaire général du Synaded, Delphin Houngbandan, la vie syndicale est une cause noble pour tout travailleur conscient et responsable. Pour atteindre les visions de son association syndicale, il a pris l’engagement ferme de défendre la cause des transitaires par tous les moyens légaux. « Pour les quatre prochaines années, vous constatez que beaucoup de choses vont changer sur le front syndical au port », a-t-il fait savoir, avant d’ajouter que le syndicalisme doit se faire dans la discipline qui doit désormais caractériser les actions des responsables syndicaux au port. Ainsi, il a indiqué que le Synaded doit accentuer son combat contre la corruption dans tous les domaines surtout dans le secteur portuaire. Selon ses propos, ce fléau crée d’énormes pertes à l’Etat et au monde des transitaires et enleveurs du Bénin. « Le syndicalisme est de retour pour redorer son blason, car sans syndicalisme, il ne peut avoir en aucun cas le développement du port », a souligné M. Houngbandan. Pour lui, faire du syndicalisme, c’est se sacrifier pour les autres. C’est pourquoi, le Synaded a tiré à boulets rouges sur certains individus qui se disent syndicalistes pour s’enrichir sur le dos de la masse. « Plus rien ne sera comme avant », a-t-il indiquer. Pour corriger ce mal, Delphin Houngnandan a proposé la création d’un regroupement syndical dans le secteur pour la défense des intérêts de leurs militants qui souffrent, car c’est l’union qui fait la force. « Il n’y a pas de raison qu’on ne se mette pas ensemble », a-t-il souligné.
Le bureau du Synaded est renouvelé à plus de 80%. Il a pour secrétaire général, Delphin Houngbadan, secrétaire administratif, Jérôme Kpadonou, trésorière générale, Georgette Lalèyè, secrétaire à l’information, Patrice Salanon et autres. Pour cette équipe, c’est une nouvelle page de l’histoire de leur syndicat qui est ouverte, surtout que un certain nombre d’indélicats sont exclus du groupe.
Jules Yaovi MAOUSSI
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