Affaire ex-Dg/Soneb

Le Fonac invite le ministre Sacca Lafia à un débat contradictoire

Au sujet de la polémique autour des avantages salariaux accordés à l'ex-Dg, précédemment limogés pour fait des de malversation, le Front des organisations nationales contre la corruption (Fonac), se dit prêt pour un débat contradictoire avec le ministre chargé des Mines, Sacca Lafia.

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Le Front des organisations nationales contre la corruption  (Fonac), à travers son président Sossou-Gloh Maximilien, se dit prêt à un débat contradictoire avec le ministre des Mines, de l'énergie et de l'eau, Sacca Lafia, sur le dossier du Dg  de la Société nationales des eaux du Bénin (Bénin). Cela fait suite à un article publié par votre journal qui a invité les deux parties à se confronter pour qu'enfin jaillisse la lumière sur la situation de M. Baba Moussa, ancien directeur général de ladite société. En effet, ce dernier, bien  qu'ayant été limogé suite  à certaines malversations relevées par le conseil des ministres,  demande à bénéficier de quatre mois de congé payés et de trois mois de sevrage. En son temps, le Fonac a dénoncé cette situation à lui faite par le ministre Sacca Lafia. Ce dernier, est monté au créneau à son tour  pour dire sa part de vérité. Selon lui, l'ancien Dg était fondé dans sa demande. Et le ministre de citer des textes pour justifier sa décision de lui concéder les avantages qu'il a réclamés.
  Malgré cela, la situation est restée toujours confuse. Aujourd'hui, la partie accusatrice, le Fonac, se dit prête pour faire face au ministre Sacca Lafia pour lui apporter la preuve que les avantages qu'il a accordés à l'ex DG de la Soneb ne sont pas justifiés. Reste maintenant au ministre Sacca Lafia de donner son accord  pour que la confrontation des textes et des preuves se fassent au grand jour et devant les Béninois et les clients de la Soneb. Mais le ministre, pour se livrer à cet exercice, devra s'armer de preuves irréfutables pour ne pas connaitre le même sort que ses prédécesseurs ministres qui ont été confondus, après avoir accepté d'affronter le Foanc qu'ils espéraient désavouer par des arguments contraires. Le bal se trouve donc dans le camp du ministre.

Benoît Mètonou

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