Les tennismen réclament la mise en place d’un comité provisoire
La crise de leadership qui secoue depuis plus de deux ansla Fédération béninoise de tennis. Une fédération à deux têtes dirigées par Yves Edgard Monnou et Jean-Claude Talon. Malgré la médiation du ministre en charge des sports et ne voyant pas venir le bout du tunnel, les tennismen s’en remettent au ministre Galiou Soglo.
Dans une récente correspondance envoyée au ministre béninois en charge des sports, Frank Couraud, Administrateur des projets de développement de la Fédération internationale de tennis (Fit), peignait un tableau noir du tennis béninois.«Nous avons remarqué de façon très significative que le Bénin ne participe plus depuis quelques années aux compétitions internationales. Voici un résumé de la situation depuis 2006 du tennis Béninois : 1-N’a pas envoyé de délégation aux championnats juniors d’Afrique de l’Ouest et du Centre en janvier 2007 et de ce fait le Bénin n’a pu participer aux championnats d’Afrique juniors 2007, un événement rare de la part d’une grande nation comme le Bénin ; 2-Votre équipe n’a pas participé à la Coupe Davis depuis 2006 ; 3-Votre équipe n’a pas participé malgré la qualification de ces jeunes aux championnats d’Afrique Junior en 2007 ; 4-Votre équipe ne participe pas aux circuits de développement del’ITF/CAT des 13 ans et moins qui a lieu au Sénégal actuellement. Conscient que le tennis béninois traverse une crise depuis plusieurs années entre deux parties et qui de ce fait ne donne plus l’opportunité aux meilleurs jeunes de votre pays de jouer en compétition internationale, ceci est en totale contradiction avec une politique de développement saine de son élite, la Fédération Internationale vient vers vous en tant que ministre de tutelle pour qu’une issue favorable soit trouvée à ce problème» a déclaré l’administrateur dans sa correspondance adressée au ministre Galiou Soglo. Cette crise de leadership empêche les jeunes pratiquants de s’adonner à leur sport et de défendre les couleurs nationales. En effet, la crise crée aussi des préjudices au Bénin aussi sur le plan national qu’international .La preuve en a été donnée par la correspondance de la FIT. Pourtant, depuis sa prise de fonction, le ministre Soglo s’est lancé dans la résolution définitive de cette crise. Mais sa volonté se heurte à une réticence inexplicable des responsables qui se querellent et qui, peut-être, n’ont pas intérêt que la crise finisse. Du coup, les pratiquants se tournent vers le ministre Galiou Soglo, afin qu’il mette un comité provisoire en place capable de sauver le tennis béninois.
Roland Affanou

