La procédure devant aboutir à l’examen de la proposition de résolution relative à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur les activités et la gestion du président de l’Assemblée Nationale divise toujours les députés.
Après la séance plénière manquée du mardi dernier qui s’est achevée à queue de poisson, les députés de l’opposition parlementaire cette fois-ci ont été plus loin dans leur acte. Ils ont érigé l’hémicycle en une salle de spectacle et de danse en frappant sur leur table et dans leur micros afin d’empêcher le président Mathurin Nago de poursuivre les travaux. En réalité, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est le fait que le président de l’Assemblée Nationale n’ait pas voulu accéder à la requête des députés signataires de la proposition de résolution. Puisque selon les argumentations de ces derniers, la première proposition de résolution introduite par 40 députés a été déjà retirée et c’est une nouvelle proposition de résolution qui a été introduite par 18 députés.
Ils reprochent au président de l’Assemblée Nationale son refus d’introduire en plénière cette nouvelle proposition de résolution. En effet, à l’ouverture de la séance, le président Mathurin Nago a invité la commission des lois à lire le rapport de la première proposition de résolution. C’est ainsi que le député Tidjani Serpos a demandé une motion de procédure pour suspendre cet acte. Mais le refus obstiné du président Nago de céder à cette requête a conduit les députés du G4, G13 et Force Clé à tempêter au sein de l’hémicycle, invitant même le président à danser. Dépassé par les évènements, Mathurin Nago a été obligé de lever purement et simplement la séance.
Ismail Kèko
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