Suite à des mois de salaires impayés

Vague de démissions à l’Opm
(Albert Tévoédjrè dans une situation inconfortable)

Trois mois de salaires impayés aux agents contractuels de l’Opm créent la psychose au sein de l’institution. Après la démission de trois assistants, une dizaine d’agents contractuels menacent de déposer leur démission au professeur Albert Tévoédjrè.

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Le médiateur auprès de la Présidence de la République Albert Tévoédjrè rencontre des difficultés avec ses agents. Après les multiples menaces de fermeture de l’institution qu’il dirige suite à se retourner contre le professeur Albert Tévoédjrè.  Depuis quelque temps, des grognes persistantes se font enregistrer au sein des agents qui brandissent des revendications d’ordre salarial.  Il y a quelques semaines trois assistants ont eu à déposer leur démission.de sources proches de l’institution, une dizaine d’agents, pour la plupart des contractuels, menacent à leur tour de claquer la porte.ces derniers réclament trois mois de salaires impayés.
Cette situation crée depuis peu une certaine  psychose au sein de l’institution. Les agents concernés disent ne plus arriver  à subvenir à leurs besoins élémentaires. Selon les mêmes sources, les agents contractuels concernés sont  logés depuis leur recrutement sur les fonds d’un projet canadien. Au terme de nombreuses revendications, ils ont été reversés au budget de l’Etat. Mais plusieurs mois sont passés sans que leur situation ne soit rétablie. Ainsi, cela fait déjà trois mois et plus de travail acharné au sein de l’institution sans que les salaires ne tombent. Selon des indiscrétions, le projet canadien n’était pas arrivé à son terme avant que les agents concernés soient reversés au budget national. Et  certains de se demander où seraient passés les fonds restants qui auraient pu, selon ces derniers, servir provisoirement à payer les salaires, en attendant la régularisation de leur situation.  
 Si rien n’est fait, apprend-on auprès du personnel, la  situation risque de tourner au vinaigre dans les prochains jours ce qui pourrait contribuer à ternir davantage l’image de cette institution qui se trouvait déjà dans une situation inconfortable.

Ismail Kèko

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