Assemblée nationale

/food/assembleenationale.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » /> Nouveau bras de fer entre Nago et des députés
L’anarchie au parlement et la volonté manifeste de certains députés de perturber les travaux à l’Assemblée nationale ne seraient que les conséquences du refus qu’oppose le président Mathurin Nago à la demande d’inscription de l’examen de  la proposition de résolution portant contrôle de ses activités et de sa gestion à l’ordre du jour.

Plusieurs sources parlementaires révèlent qu’aussi longtemps que le président de l’Assemblée nationale s’opposera à la programmation de l’examen de la proposition de résolution introduite par des députés du G4, G13 et de Force Clé pour contrôler ses activités et sa gestion, la crise parlementaire persistera et les travaux budgétaires seront perturbés tout au long de la période. Considéré comme le principal point d’achoppement, cette opposition du président Nago crée depuis plusieurs mois une situation de blocage des activités du parlement. Des milieux proches de certains députés hostiles à la gestion de Mathurin Nago soutiennent que tant que ce problème ne sera pas évacué, le président Nago n’aura jamais la paix dans l’exercice de sa fonction. Ainsi, la scène qui s’est produite mardi dernier à l’hémicycle ne serait-elle pas une pure stratégie des  députés de l’opposition parlementaire pour donner déjà les signaux d’une perturbation des activités  de la 7è session extraordinaire à l’Assemblée nationale? Tout porte à le croire puisque, quelques minutes après la levée de la séance par le président Mathurin Nago, tous les députés qui étaient absents quelques minutes plus tôt ont fait irruption dans l’hémicycle. Beaucoup se demande alors ce qu’ils réservent déjà pour la séance plénière de demain. Sinon que, après la réunion du bureau et celle de la conférence des présidents la semaine dernière, les sources proches de l’institution parlementaire ont révélé que les députés du G4, G13 et Forces clé n’étaient pas d’accord avec le président Mathurin Nago sur la non inscription à l’ordre du jour de la session extraordinaire, de leur proposition de résolution pour contrôler ses activités et sa gestion. Le président Nago aurait-il peur de se  voir destituer à la suite des travaux de la commission d’enquête qui sera mise sur pieds? Pourquoi n’accepte t-il pas le principe afin d’enterrer définitivement la hache de guerre avec ses adversaires politiques? Autant de questions qui amènent à s’interroger sur le comportement qu’auront demain les députés de l’opposition parlementaire. Les travaux de l’examen du projet de budget de l’Assemblée nationale gestion 2009 seront t-ils véritablement perturbés? Seuls les députés concernés pourront dévoiler l’énigme.

Ismail Kèko