A propos de la détention du confrère Elie Djrankou
Saisi, le lundi 29 septembre par le confrère John AKINTOLA, du cas de détention à Ouidah de notre confrère Elie DJRANKOU, professionnel des médias exerçant à Radio Kpassè, le Syndicat national des professionnels des médias du Bénin (SYNAPROMEB) a, aussitôt, dépêché une délégation sur le terrain aux fins d’évaluer la situation et de faire les diligences nécessaires. Une fois dans les locaux de la prison civile de Ouidah, la délégation du SYNAPROMEB a eu le bonheur de constater que des responsables d’associations professionnelles des médias, en l’occurrence Edouard Loko du CNPA et Brice HOUSSOU de l’UPMB, appelés pour le même motif, étaient présents et, ensemble avec John AKINTOLA, avaient commencé le plaidoyer. Le SYNAPROMEB se réjouit de cette convergence de vues en faveur de la défense des intérêts des professionnels des médias du Bénin.
Toutefois, le SYNAPROMEB tient à préciser à l’opinion publique nationale et internationale, et particulièrement aux professionnels des médias, que suite aux entretiens avec les parties, il ressort clairement que Elie DJRANKOU n’est pas détenu pour un délit de presse mais pour une infraction de droit commun. En effet, il ressort des déclarations du Directeur de cabinet du maire de Ouidah, Henri AGOSSA, que le confrère s’est rendu coupable de menaces à l’endroit de l’intéressé. Cette version est confirmée par le confrère lui-même qui a, du reste, écrit pour présenter ses excuses à sa victime et implorer son pardon.
Tout ceci n’a pas empêché les responsables présents de plaider la clémence et d’en appeler à l’indulgence de la victime. Sensible à la démarche, la victime, Henri AGOSSA, a accepté de retirer sa plainte.
A cet effet, le SYnapromeb tient à l’en remercier sincèrement, de même que le maire Sévérin ADJOVI qui n’est pas resté indifférent, sans oublier toutes autres autorités ayant prise sur le dossier et qui ont été sensibles à la cause.
Le Synapromeb profite de cette occasion pour rappeler aux professionnels des médias du Bénin que le métier de journaliste n’est pas un blanc seing donné à ceux qui l’exercent pour agir selon leur bon vouloir. En conséquence, il invite les uns et les autres à accomplir leur devoir avec conscience et professionnalisme et à éviter tout amalgame.
Fait à Cotonou, le 29 septembre 2008
Pour le SYNAPROMEB,
Wilfried Léandre HOUNGBEDJI
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