Echanges d’injures par télévisions concurrentes

/food/zato.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » /> La Haac de Zato sourde et muette
Le tournoi d’attaques et de contre-attaques dans lequel sont engagés depuis dimanche dernier, le président de Transparency international Bénin, Adrien Ahanhanzo Glèlè d’une part et les députés Issa Salifou et Rachidi Gbadamassi de l’autre, s’est déroulé jusqu’ici sans arbitrage. Et pourtant…

(…)es médias béninois dont deux servent de support à ce jeu de passe d’injures, sont régulés par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac).

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La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) manque à sa mission de régulation. Elle laisse faire depuis dimanche dernier, deux chaînes de télévisions privées commerciales engagées dans un tournoi d’attaques et de contre-attaques entre le président de Transparency international Bénin, Adrien Ahanhanzo Glèlè et les députés Issa Salifou et Rachidi Gbadamassi. L’une des chaînes concurrentes, a ouvert dimanche, la première, ses antennes au septuagénaire Ahanhanzo Glèlè, qui, comme à son habitude n’a fait aucun cadeau aux députés de la cinquième législature devenus hostiles à la politique du changement. En réaction donc à cette sortie médiatique peut-être malencontreuse du « vétéran », les deux jeunes députés ont investi, quarante huit (48) heures après,  la deuxième chaîne de télévision dont l’un serait d’ailleurs le principal promoteur. Fougueux, les députés, plutôt que rétablir les contrevérités contenues dans les déclarations de l’ancien par les formes indiquées telles que l’exercice d’un droit de réponse, déblatèrent sur celui-ci et tous ses complices présumés notamment, le chef de l’Etat, le promoteur de la chaîne de télévision concurrente et son directeur. Même la vie privée du promoteur et du directeur de la première chaîne a été touchée sans ménagement. Si Golfe télévision, puisque c’est elle qui a ouvert ses antennes au « vétéran », a violé l’article 6 du code de déontologie et d’étique dans les médias en laissant son invité faire des accusations jugés à tort ou à raison « non fondées », il se fait malheureusement qu’en diffusant avec tant de militantisme que celui observé mardi nuit dans ses programmes, les réactions injurieuses et diffamatoires de l’un de ses promoteurs et de son compagnon politique, Canal 3 Bénin aussi a enfreint au même article 6 du code inspiré entre autres de la loi portant libéralisation de l’espace audiovisuel en République du Bénin. Ce jeu de passe d’accusations jugées sans fondement et d’injures s’est déroulé jusqu’ici sans un arbitre. Ce qui amène à établir l’absence du rôle de régulation des médias dont est investie la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) et pour lequel, l’actuel président, Ali Zato et ses collègues conseillers, Agapit Maforikan, Irénée Agossa et autres sont entretenus depuis plus de quatre ans aux frais des contribuables béninois.

Ludovic D. Guédénon

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