Festival

Un précieux outil de paix sociale en Afrique.
Le festival mondial des arts nègres (Fesman) au Sénégal, le festival panafricain de cinéma de Ouagadougou (Fespaco), le festival international de musique de Dakar (Dak’art), le festival international de théâtre du Bénin (Fitheb)…

(…) le festival international du film francophone de Namur, le festival panafricain de musique (fespam), le festival international de la littérature et du livre de jeunesse, le festival national des jeunes écrivains en Tunisie, la rencontre africaine de chorégraphie en France, la rencontre chorégraphique du Mali, etc. Tant de festivals dans le monde.
Dans les résultats de l’organisation de ces festivités, seul l’aspect culturel est généralement perçu ou du moins plus distingué. Et même le culturel est vu de surface. Si non, q’un’une compréhension à fond de la vertu culturelle pourrait conduire à une autre qui est sans doute très capitale que cela soit sur le plan national, continental ou international. Il s’agit de l’apport d’un festival dans la gestion et l’éradication des crises ou des fléaux qui frappent les nations, les pays africains en particulier.
Un festival, peu importe son genre (musique, cinéma, théâtre, danse, dessin, conte, littérature), se déroule à travers des ateliers, stages, débats, conférences, etc. Il est un haut lieu de rencontre et d’échange entre les festivaliers qui viennent de divers horizons.Un cadre d’échange  entre les artistes d’une part et les politiques d’autre part. Ce qui déjà participe à la réorganisation et au renforcement des rapports sociaux dans une perspective humanisante par le biais, entre autres,  du brassage des cultures.
Cet apport est plus important lorsqu’il s’agit d’un festival organisé dans les écoles, collèges et lycées ou à l’intention des enfants et de la jeunesse. Car, la jeunesse et l’enfance sont dans la plupart des cas, les  premières victimes des fatalités. Ainsi, le festival, par l’intermédiaire de ses manifestations culturelles ne vise t-il pas exclusivement la promotion des métiers des Arts et cultures mais également la lutte contre la guerre, la pauvreté et autres malheurs qui sévirent  dans le monde.
Si déjà les rapports sociaux sont consolidés et maintenus au sein de la jeune génération d’aujourd’hui, le continent africain a plus de chance de se débarrasser dans le futur, des conflits qui de jours en jours ne font que de le détruire. La génération de demain est en effet celle qui prend corps et se forme aujourd’hui dans la société. Du coup, l’organisation d’un festival à son adresse et en sa faveur est assimilable à une graine de préceptes moraux et de civisme semée dans la pépinière que sont les écoles et qui donnera à l’avenir, de bons fruits pour le développement de l’Afrique. Une Afrique débarrassée de toutes décombres.

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Blaise Ahouansè

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