Les mises en garde de la Cstb au ministre Gbégnonvi
Face au mutisme du gouvernement sur l’arrêt des Nouveaux programmes d’études (Npe), qu’elle réclame ardemment, la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) est descendue encore hier dans la rue à Cotonou.
La marche a eu pour cible, cette fois-ci le ministère de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales où une motion de protestation a été remise au Directeur du cabinet, en l’absence du minstre Roger Gbégnonvi. Une absence déplorée par la Cstb qui l’a mis en garde sur ses intentions à faire introduire les langues nationales dans l’enseignement à la prochaine rentrée. « C’’est de façon délibérée que le gouvernement de Yayi Boni refuse de se plier à nos exigences à savoir l’arrêt des Npe et l’instruction de tous et de chacun dans sa langue maternelle » souligne aussi la centrale dans sa motion . Comme aux marches antérieures, la Cstb condamne « les fuites en avant du gouvernement qui à partir de deux langues en vient à trois, puis à neuf puis à vingt neuf sans supprimer les Npe ». A la marche d’hier, la Cstb a réitéré sa motion de boycott de la rentrée scolaire prochaine « si Yayi ne suspendait pas les Npe et l’instruction dans nos langues maternelles ».
« Travailleurs de tous secteurs, parents, élèves et étudiants, les Nouveaux programmes d’études (Npe) se font passer aujourd’hui comme le mal le plus dangereux qui va exterminer notre pays » a indiqué Gaston Azoua, secrétaire général de la Cstb dans un récent appel à ses militants.
Marius Kpoguè
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