Médias

/food/presseecrite.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » /> La responsabilité des députés interpellée
Investis de la fonction de contrôle de l’action gouvernementale, les députés de l’Assemblée nationale doivent amener le gouvernement à mieux s’expliquer sur l’affaire des contrats de propagande qu’il a conclus avec certains médias. Qu’attendent les députés de la cinquième législature pour interpeller le gouvernement sur les contrats de propagande qu’il a conclus avec les médias ? Ainsi s’interrogent déjà certains contribuables en quête davantage de précisions. En effet, les députés sont investis d’un pouvoir de contrôle des actions du gouvernement. Alors, le gouvernement, à travers le ministre de l’Economie et des Finances, Soulé Mana Lawani doit expliquer aux contribuables par le biais de leurs représentants à Porto-Novo, l’intérêt d’une dépense aussi importante pour le peuple. Car, il s’agit des ressources de l’Etat et non des biens privés du chef de l’Etat ou de l’un de ses ministres.  Le montant qu’investit chaque trimestre le gouvernement du changement pour la propagande dans les médias paraît trop énorme. De l’avis de certains spécialistes en communication, non seulement quatre vingt cinq millions (85.000.000) de francs cfa chaque trimestre pour les besoins en promotion puis en visibilité des actions du gouvernement sont énormes mais aussi la qualité des prestations fournies en retour par les onze (11) quotidiens retenus reflètent encore moins ce lourd investissement. Et pour cause ! Malgré cette offensive présumée, les populations ne ce serait ce que celles des grandes villes notamment Cotonou où paraissent régulièrement ces journaux; demeurent sous et mal informées des actions du gouvernement et de ses performances réelles. Car, « les journaux prestataires préfèrent, chaque matin, tourner en dérision les adversaires politiques présumés du changement puis chanter les éloges de Yayi et de ses ministres plutôt que de présenter à l’opinion les efforts consentis par le gouvernement pour le développement du pays », remarque un observateur. Les « Unes » de certains journaux béninois et les programmes de certaines chaînes de télévision sont donc devenus tellement chargés d’éloges à l’endroit du régime du changement que « nous nous fions de moins en moins aux informations que ces médias donnent mais également à la bonne volonté du président Boni Yayi quant au relèvement des grands défis de développement », regrette un grand consommateur et admirateur de la presse béninoise.

Ludovic D. Guédénon

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