Projet de budget

Pourquoi les députés s’y opposent (De nouveaux indices de tension au parlement)
Les députés membres de la conférence des présidents se sont retrouvés  vendredi 12 septembre 2008 après la réunion manquée du mardi dernier.

Une rencontre qui a été très houleuse entre les députés surtout autour de l'ordre du jour de la session extraordinaire qui doit consacrer en priorité l'examen et l'adoption du projet de budget exercice 2009 de l'Assemblée nationale. A en croire des sources proches du parlement, certains députés proches du président Mathurin Nago ont souhaité que l'ordre du jour comporte l'examen du projet de budget de l'Assemblée nationale et d'autres dossiers tels que l'examen des dossiers relatifs au code pénal et au code de procédure pénale. Mais d'autres députés ont été d'avis contraire et ont suggéré qu'outre les points proposés par le président de l'Assemblée nationale, le point relatif à l'examen de la proposition de résolution pour contrôler sa gestion soit inscrit aussi à l'ordre du jour de cette session extraordinaire. Les discussions entre les députés ont alors achoppé autour des divergences de point de vue. Au terme des débats, des sources parlementaires ont révélé que les députés du camp du G4, G13 et Force Clé ont opposé un refus catégorique à l'ouverture de cette 7è session extraordinaire du fait que leurs diverses préoccupations ne sont pas prises en compte. Les mêmes sources avancent que, finalement le président Mathurin Nago a demandé avec insistance que la session soit ouverte le mardi prochain. Mais on se demande si sa requête sera prise en compte par les députés protestataires et si les signatures nécessaires seront recueillies pour l'ouverture de cette session extraordinaire. Puisque, jusqu'à ce jour, les signatures nécessaires à l'ouverture de cette session extraordinaire ne sont pas encore recueillies. Cette situation de crise risque de porter un coup à l'examen et au vote  en plénière du projet de budget 2009 de l'institution parlementaire. Le vote de ce projet de budget serait dangereusement menacé et on se demande quelle sera l'issue de ce bras de fer entre le président de l'Assemblée nationale et ses collègues de l'opposition parlementaire.

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Ismail Kèko

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