RB/PRD

Sérieuses rivalités entre Prd et Rb à la base
Le président du Parti du renouveau démocratique (Prd), Me Adrien Houngbédji, et le leader de la Renaissance du Bénin (Rb), Nicéphore Soglo, semblent parler le même langage contre le régime du président Boni Yayi et adoptent la même position. Mais à la base, leurs relations, au sommet, n’ont visiblement aucun effet sur leurs militants qui continuent de s’affronter.

Le Parti du renouveau démocratique (Prd) et la Renaissance du Bénin (Rb) peuvent-ils se mettre réellement se mettre ensemble pour des objectifs à long terme ? Pour ne pas dire non, on peut affirmer sans risque de se tromper qu’il sera très facile d’avoir des positions franches entre les deux partis politiques. Même si au sommet des deux formations politiques, les leaders essaient de cacher ce qui ne va pas, leurs militants continuent de se regarder comme des adversaires de taille. Du côté du Prd, il faut ménager les Soglo pour espérer leur soutien en 2011, surtout que le pouvoir en place leur met les bâtons dans les roues. Pour les « Tchoco-tchoco », il faut faire tout possible pour corriger l’image qui présente le Prd comme un parti qui trahit toujours. Selon les informations, la Rb avait promis le poste de deuxième adjoint au maire de Cotonou au Prd. Mais au finish, la promesse n’a été pas tenue, alors que c’est à cause de cela que le Prd n’a pas participé aux communales à Abomey-Calavi, pour ne pas gêner les intérêts des Soglo. Compte tenu de sa position, Me Houngbédji a pris son mal en patience, a-t-on appris. C’est dire que les deux formations politiques s’efforcent de rester ensemble. A la base, les rivalités sont plus visibles. Lors des dernières élections communales, les militants du Prd et de la Rb se sont affrontés sérieusement sur le terrain comme s’il n’y avait  même pas des relations au sommet. Par exemple dans le 6e arrondissement de Cotonou, un conseiller-Rb a porté un recours contre contre les « Tchoco-tchoco » pour améliorer le score des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Tout cela montre que les militants de ces deux partis ne s’acceptent pas,  quand bien même leur adversaire commun sera le pouvoir en place. Le Prd et la Rb avaient toujours entretenu des relations tumultueuses. Ils se jouaient depuis plusieurs années. Si au sommet on semble parler le même langage et adopter la même position, un travail de sensibilisation reste à la base. Or, cela ne leur sera pas facile.

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Jules Yaovi MAOUSSI

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