Un demi-siècle après le référendum du 28 septembre 1958

Honorat Aguessy dresse un bilan catastrophique pour l’Afrique
L’Institut de développement et d’échanges endogènes (Idee) et le conseil mondial du panafricanisme ont organisé, les samedi et dimanche à Ouidah, un colloque sur le bilan des 50 ans après le référendum français. Des échanges ont montré que l’Afrique est toujours dans un état de délabrement.

« Un demi-siècle après le référendum constitutionnel français du 28 septembre 1958 : qu’est-ce qui a changé en Afrique en dehors des indépendances formelles octroyées en 1960 ? ». C’est le thème du colloque organisé par l’Institut de développement et d’échanges endogènes (Idee) et le conseil mondial du panafricanisme, ce week-end à Ouidah. Plusieurs personnalités de la classe intellectuelle béninoise étaient au rendez-vous. Des étudiants, en quête de savoir, ne se sont pas fait conter l’événement. C’est le président du conseil économique et social, Raphiou Toukourou, qui a procédé à l’ouverture de ces deux jours de rencontre de donner et de recevoir. Des différentes communications, il ressort que le continent africain, en dehors des indépendances formelles octroyées en 1960, est demeuré dans la spirale du sous-développement. Le professeur Honorat Aguessy, a montré à l’assistance, que l’Afrique est le continent qui regorge plus d’immenses ressources minières capables de le mettre sur le chemin du développement. C’est d’ailleurs pourquoi, il rejette l’idée de réduction de la pauvreté que les dirigeants africains et les partenaires au développement divulguent. De son cri de colère en raison de l’état de délabrement du continent noir après 50 ans du référendum français, M. Aguessy a fait savoir que pratiquement rien n’a évolué sur le plan du changement  des mentalités des uns et des autres. Ainsi au cours des discussions, un accent a été mis sur le rôle des occidentaux et l’inconscience des dirigeants africains de 1960 à nos jours dans le sous-développement de l’Afrique. Pour arriver à bon port, les participants, à ce colloque, ont proposé une porte de sortie. Pour eux, la constitution des Etats-Unis d’Afrique devient une porte de sortie. Pourquoi ? Par ce regroupement, les pays pourront mieux se constituer pour affronter les défis de développement avec l’engagement de tous à évoluer.

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Jules Yaovi MAOUSSI

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