Hier au cimetière Pk14

Ange-Marie Badou conduit dans sa dernière demeure
L’inhumation de l’artiste comédien animateur radio Ange-Marie Badou décédé dans la nuit du jeudi 02 octobre 2008 dans sa 42ème année a eu lieu hier jeudi 16 octobre 2008 au cimetière pk14, route de Ouidah.

C’était en présence d’un parterre d’autorités politico administratives du Bénin. Le personnel de radio planète où il a servi pendant dix ans en qualité d’animateur et chef section «Langue nationale fon» et de l’association des auditeurs de la station, les artistes et ses fans étaient en grand nombre.
Avant l’enterrement, il y a eu plusieurs cérémonies d’hommages mérités et dignes rendus à l’illustre disparu. Le mercredi dernier, l’esplanade de la radio planète a abrité une grande soirée de recueillement. Y étaient présents, le ministre de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Roger Gbégnonvi et son homologue de la communication et des technologies de l’information, Désiré Adadja, le directeur de l’Ortb, Julien Akpaki; une forte représentation du ministère de la culture, de l’artisanat et du tourisme, des députés à l’Assemblée national, de la mairie de Cotonou et de différentes institutions et organes de presse béninoise dont l’Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb), le Conseil national du patronat de presse et de l’audiovisuel (Cnpa), les artistes, plusieurs troupes artistiques et culturelles dont les Egoungouns, etc. Ce jeudi martin, c’étaient encore une foule immense qui s’était réunie autour de la dépouille pour la cérémonie d’hommages des artistes aux halls des arts de Cotonou.  
Gogo est mort mais sa popularité demeure, même autour de sa dépouille. De la manière dont ces fans, la population en générale, aimaient le voir et vivre ces prestations toujours marquées d’humour quand il était encore de ce monde, c’est de cette même manière qu’ils étaient impatients de voir la dépouille dans lors de ces cérémonies d’hommages. Preuve de la grande masse de la population béninoise qui fessait le déplacement. Les recueillements étaient chaque fois, ceux de tout un peule. Un peuple qui s’est vraiment mobilisé pour prouver son affection à l’égard de cet homme qui leur est cher. Cet homme qu’il aimait bien par sa manière de distraire, de faire rire tout en étant très sérieux.

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Blaise Ahouansè

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