Témoignages

« MCA-Bénin est sur la bonne voie et devrait continuer dans ce sens »
A la faveur d’une tournée conjointe organisée par MCA-Bénin et le Murflec à l’intérieur du pays le 17 juillet 2008, quelques élus locaux et autres personnalités se prononcent sur les Plans Fonciers Ruraux en cours de réalisation  dans les localités sillonnées. Joseph Ketchion, Directeur de Cabinet du Ministère de l’Urbanisme, de la Réforme et de la Lutte contre l’Erosion côtière
« MCA-Bénin est sur la bonne voie et devrait continuer dans ce sens »
C’est un sentiment de fierté qui m’anime aujourd’hui, lorsque je vois MCA-Bénin poursuivre aux côtés de l’Etat béninois, les travaux de réalisation des PFR à l’échelle des villages.  C’est heureux que des bailleurs comme le Millennium Challenge Corporate aient compris l’importance de la sécurisation foncière dans la consolidation de l’économie nationale. Nul doute que la réalisation des PFR contribuera énormément à l’accès sécurisé aux terres. Je dois avouer que je suis satisfait de la qualité du travail qui se fait sur le terrain et très sensible au degré d’implication des populations dans le processus. C’est  à l’honneur du MCA-Bénin, qui, conformément à la rigueur qu’on lui connait, a dû s’impliquer activement pour que ces  réformes foncières soient non seulement acceptées par les populations, mais qu’elles se l’approprient au point d’en devenir des chevilles ouvrières. A mon avis, MCA-Bénin est sur la bonne voie et devrait continuer  dans ce sens.

Théophile BAKPE, Chef du village de Botti-Houègbo, Commune de Ouèssè                           
« Nous sommes prêts pour accueillir la seconde phase des PFR »
Lorsque nous avions commencé cette histoire avec  MCA-Bénin en 2007, peu de gens parmi nous y croyaient surtout qu’il y a avait une précédente mission dépêchée par le gouvernement à l’époque qui n’était pas allée à son terme. Aujourd’hui, je puis dire que la réticence du début a fait place à un grand enthousiasme dans le cœur de mes administrés qui ont compris  grâce au travail en cours dans le village, le bien fondé de ce qui leur est proposé, les différentes phases qui restent avant la réalisation complète des PFR. Aussi, les terres qui appartiennent à des collectivités autochtones  ou non, des héritiers légataires ou non, des migrants agricoles ont-elles été déjà repérées et recensées par les techniciens de la GTZ  en  attendant  leur enregistrement dans un seul et même cadastre, celui de la commune. Les  réserves naturelles qui ne peuvent faire l’objet d’exploitation agricole ainsi que les domaines réservées par la communauté pour l’érection d’infrastructures sociales sont isolées et seront intégrées aux domaines d’utilité publique.
  Je dois dire qu’avec cette nouvelle opération lancée par MCA-Bénin, les villageois sont heureux de se savoir à l’abri des conflits dont les conséquences sur le village sont inimaginables surtout en terme de cohésion.  Nous n’en demandons pas mieux et souhaitons vivement que MCA-Bénin aille jusqu’au bout du processus en permettant à chacun de nous de se sentir en sécurité sur la terre qui nous a été léguée ou non par nos aïeux.

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 Christophe MEGBEDJI, Maire de la Commune de Klouékanmè
« Je suis persuadé qu’un cadastre  communal révolutionnera Klouékanmè »
A klouékanmè où je suis Maire, l’histoire des PFR remonte à 1993. L’Etat ayant constaté une dégradation effrénée des ressources naturelles et de l’insécurité foncière du fait de la croissance démographique et de l’exploitation des carrières dans la localité a décidé d’élaborer des PFR. Les premiers PFR élaborés par le Projet de Gestion des Ressources Naturelles (Pgrn) sont au nombre de 07, les quatre derniers ayant été élaborés seulement en  2005, soit  douze ans après. C’est pourquoi, la sélection de Klouékanmè est un événement majeur pour la commune qui disposera de dix PFR supplémentaires. Je crois que le processus est très avancé chez nous puisque les populations ont participé activement aux enquêtes foncières et s’apprêtent à accueillir les équipes de la GTZ qui dirigent  les opérations sur le terrain. L’enquête foncière est achevée  dans les dix villages retenus et les Comités Villageois de Gestion du Foncier  CoGEF sont à pieds d’œuvre pour le démarrage effectif de la  deuxième phase de cette opération. J’ai bon espoir que nous sommes sur la bonne voie, celle de conduire notre commune vers le développement et ses populations vers un mieux être, gage d’une bonne croissance économique. Klouékanmè présentera un autre visage économique si jamais le processus arrivait à son terme.

Samuel TAEYO, Maire de la Commune de Ouèssè   
« Nous souhaitons que MCA-Bénin aille vraiment au terme du processus »
Il n’est pas exagéré de dire que Ouèssè est le grenier du Bénin car c’est la seule commune du pays qui alimente le marché national de plus  de 300 mille tonnes de céréales et un peu de tubercules et de noix de cajou chaque année. La Commune dispose de 3800 km2 de forêts, de nombreux points d’eau et plus de 13 626 parcelles dans l’ensemble des villages retenus pour la réalisation des PFR. C’est une ville excentrée qui accueille le plus grand nombre de migrants agricoles. Cela va sans dire qu’il existe de nombreux conflits liés à ces déplacements de cultivateurs et d’éleveurs qui bien souvent, ne disposent pas personnellement de terres exploitables ou de pâturages. Les Plans fonciers ruraux constituent donc la thérapie de choc pour une sécurisation effective des terres, de la faune et de la flore. A Ouèssè, chaque année, les différends fonciers arrachent au moins un bras valide à notre communauté très sensible aux questions de propriétés foncières. Je crois que MCA-Bénin ne se découragera pas en si bon chemin et qu’il continuera à accompagner les communes jusqu’à la fin du processus. Ce qu’il faut déplorer est le nombre réduit de villages sélectionnés pour bénéficier de ces PFR. La commune de Ouèssè couvre une grande superficie et aurait souhaité voir un plus grand nombre de ses villages sélectionnées tout au moins pour leurs mérites agricoles ».

Sambiéni Kissira, chef du village Tini dans la Commune de Gogounou
« Nous espérons que les PFR contribueront au développement économique de Kini»
« Je dois avouer que les élections communales et locales d’avril 2008 ont beaucoup pertubé les opérations relatives aux PFR dans ma localité au point où les équipes commises par la GTZ pour le diagnostic foncier n’ont pu évoluer normalement selon leur calendrier de travail. Mais tout est rentré dans l’ordre au point où l’information a pu toucher toutes les concessions dont les occupants étaient sensibilisés sur le bien fondé des PFR. Nous avions bénéficié ensuite d’une traduction en langues nationales du lexique technique utilisé. Du coup, les populations de Kini se sont activement intéressées aux campagnes de sensibilisation de proximité. Le résultat final est qu’aujourd’hui, le diagnostic foncier est achevé à Kini, les enquêtes foncières achevées. Il ne reste que les enquêtes topo foncières pour lesquelles les populations sont déjà sensibilisées. Je crois qu’avec ces PFR, nous allons tourner une triste page de notre passé, celle des pillages systématiques des ressources naturelles, de l’agression de l’éco système et de  tous les conflits fonciers bien ou mal gérés. Avec les PFR, Kini écrira une nouvelle page d’un développement agricole bien pensé et durable ».

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