Fin du festival SICA 2008

Vi-phint consacré meilleur artiste moderne d’inspiration traditionnelle
A l’instar des autres éditions des stars de l’intégration culturelle africaine, Sica 2008 a sacrifié à la tradition en décernant aux méritants des trophées illustratifs du festival. Les participants à cette quatrième édition ont compétit dans les catégories meilleure musique moderne d’inspiration traditionnelle, meilleur présentateur live, meilleur artiste moderne d’inspiration traditionnelle. Des structures privées de promotion artistique se sont également présentées pour s’offrir du mérite. Le pays organisateur, le Bénin s’est fait représenter par  l’artiste Vi-phint et le présentateur Stanislas Dossou. Le jury conduit par Boncana Maïga a rendu public son verdict lors de la soirée de gala tenue le samedi 22 novembre dernier au palais des congrès de cotonou.

Selon les révélations du jury, le représentant béninois Vit-Phint s’en est sorti vainqueur avec le trophée du meilleur artiste moderne d’inspiration traditionnelle. Cette récompense à l’endroit du chanteur témoigne de la bonne qualité de son produit, quand bien même celui-ci vient de  faire son entrée dans le monde artistique. A travers son tout premier album on remarque qu’il ne s’est pas éloigné des valeurs traditionnelles africaines. Le gabonais Mouyanga + a obtenu le trophée du meilleur clip vidéo, et la meilleure présentation live était en direction du Sénégal avec Sin Pasek. La vedette ghanéenne Sherifa a bénéficié du prix du public. Cette année le promoteur de Sica, Ali Wassy Sissi a honoré quatre acteurs de culture africaine par des prix de reconnaissance. Ce sont des figures qui sont à la base de la création de cet événement artistique. Il s’agit de la béninoise Madou, du malien Boncana Maïga, de l’ivoirien Mam Camara et du burkinabé Alfred Ouédraogo. L’aventure de Sica 2008 s’est achevée dimanche dernier.

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Nicoleta Akpiti

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