Cours d’eau transfrontaliers

Le Bénin appelé à  ratifier la convention des Nations Unies de 1997  
Il est une nécessité pour le Bénin  de ratifier la Convention des Nations Unies de 1997 sur les cours d’eau internationaux pour des fins, autre que la navigation. C’est dans cette optique que le Partenariat national de l’eau du Bénin

collaboration avec  le  Programme des eaux douces pour l’Afrique de l’Ouest, Wwwf-Warpo organisent toute cette semaine, une série  d’actions de plaidoyer. Hier  un atelier d’information et de sensibilisation de divers acteurs  de la vie publique  nationale  a été consacré à cette question et s’est déroulé au Codiam à Cotonou. Représentants d’organisations de la société civile, des  institutions gouvernementales, du parlement béninois, des médias et autres y ont pris part. Plusieurs recommandations ont sanctionné les travaux effectués. Au nombre de celles-ci, il a été surtout mis l’accent sur la nécessité pour le Pne-Bénin de saisir officiellement  le gouvernement  pour l’adhésion du pays à cette Convention, qui à son tour, est appelé à saisir l’Assemblée nationale  pour une procédure d’urgence en vue de sa ratification.

A l’ouverture des travaux de cet atelier, le Président du Pne-Bénin, le Professeur Abel Afouda a souligné  que  cette  Convention  est  en parfaite adéquation  avec  la constitution du Bénin du 11 décembre 1990, car elle  reconnaît  la domanialité publique de l’eau et le droit  à un environnement sain et à la vie.

Au nombre des autres  choix  stratégiques qui militent en faveur  de la ratification de cette Convention par le Bénin, ajoute-t-il, figurent  les options majeures du pays en faveur d’un développement durable à la base, d’un secteur  agricole moderne et performant, de l’atteinte des Objectifs  du millénaire  pour le développement et de la mise  en œuvre  de la Stratégie de croissance  pour la réduction de  la pauvreté.

Aussi, le Bénin, qui  a résolument  opté pour  le règlement de tous les problèmes  transfrontaliers avec les Etats voisins par la voie pacifique, a-t-il tout à gagner avec l’entrée en vigueur de la  Convention de 1997 qui  constitue une  bonne  base juridique de coopération entre le Etats notamment  pour  la prévention et  le règlement des conflits  transfrontaliers liés à l’eau.

C.T.

 

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