Vers des jours meilleurs pour l’agriculture béninoise
Les cadres du ministère en charge de la microfiance et ceux du ministère de l’agriculture étaient en atelier mardi pour valider le rapport d’évaluation à mi-parcours du cadre général de gestion des lignes de crédit (Cggc).
Essentiellement orienté vers le monde agricole, le Cggc se devait d’être évalué après trois ans d’activités. C’est donc pour apprécier le mode opératoire du Cggc, les taux d’intérêt qu’il applique aux bénéficiaires, sa politique de sécurisation (le fonds de garantie) que les cadres des deux structures qui ont en charge ce projet, ce sont réunis mardi au chant d’oiseau de Cotonou. Il était également question de l’organisation et du fonctionnement des différents organes du Cggc, afin que les maillons faibles soient, soit éliminés ou soit renforcés. Les participants à cet atelier, se sont aussi penchés sur les perspectives d’avenir du cadre général de gestion des lignes de crédit (Cggc). Des actions et autres stratégies pour sa pérennisation ont été également élaborées. Désormais donc, les agriculteurs bénéficiaires du Cggc qui sont dans les départements du Mono-Couffo, Ouémé-Plateau, Zou-Collines et du Borgou, zones d’intervention dudit projet, peuvent s’attendre à voir les procédures d’octroi de fonds allégés et une assistance technique plus accentuée. Représentant la ministre de la microfinance, de l’emploi des jeunes et des femmes, le Directeur de cabinet M. Aliou Moriba Djibril a fait brièvement la genèse du Cggc. Cette structure est née en effet, de la volonté du gouvernement béninois et de la banque africaine de développement (Bad) pour permettre aux opérateurs agricoles d’émerger. Partant, contribuer à la réduction de la pauvreté au Bénin.
Benoît Mètonou