Haute Cour de justice

/food/fcbe.jpg » hspace= »6″ alt= »FCBE » title= »FCBE »  » /> Les Fcbe victimes de leur ancienne méthode
« Qui tue par l’épée, péri par l’épée ». C’est la leçon que l’on peut tirer des difficultés des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) dans la désignation des représentants de l’Assemblée nationale à la Haute Cour de justice. C’est la loi de la nature.
Hier en position de force dans le bureau du Parlement, ils ont réussi à opérer un véritable hold up dans la désignation des membres de la Cour constitutionnelle. Ce qui fait qu’aujourd’hui les quatre envoyés de la représentation nationale à cette institution sont de la Fcbe. Malgré les cris de détresse des députés G4, G13 et Force-clé, le président Mathurin Nago et ses alliés étaient allés au bout de leur logique. Aujourd’hui, les Yayistes pleurent pour se recaser à la Haute Cour de justice. Leurs adversaires veulent leur damer le pion pour leur rendre la monnaie. Cela fait partie du jeu politique. Sur ce terrain, c’est la raison du plus fort qui est la meilleure. Donc, les cauris doivent se plier à la loi de la majorité au nom de la démocratie.

Telles que les choses évoluent, il ressort que les partisans du pouvoir en place affichent toujours leur volonté de caporaliser toutes les institutions de la République. La Cour suprême, la Cour constitutionnelle, le Conseil économique et social sont déjà sous le contrôle du pouvoir du président Boni Yayi. Il tente d’accaparer de l’Assemblée nationale et de la Haute Cour de justice. Ainsi, la démocratie est en danger à l’ère du changement, si toutes les institutions se retrouvent dans les mains d’un seul homme. Dans ces conditions, ce sont les acquis de la conférence nationale qui risquent d’être mis en parenthèses par les nouvelles autorités du pays, alors que le peuple béninois a consenti des sacrifices énormes pour arriver là. Si rien n’est fait pour arrêter ce danger, le retour à la dictature combattue au Bénin serait inévitable. Il est important que le gouvernement prenne conscience de ce problème au nom de la bonne gouvernance, de la démocratie et du développement de la nation, car la divergence des opinions est la règle des sociétés modernes.

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Jules Yaovi Maoussi

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