Ligue nationale de handball

Mansourou  Arèmou Du sang neuf pour remplacer les vieux (Une direction technique nationale amorphe) : Le handball béninois souffre aujourd’hui du rvieillissement des joueurs dans la plupart des formations qui jouent dans la ligue nationale. La direction technique nationale (Dtn) chargée de définir la politique  du développement de la discipline à la base se trouve dans une léthargie qui ne dit pas son nom. A une journée de la fin de la ligue nationale de handball de la saison 2007-2008, Aso Baobab de Lokossa  chez les dames et Flowers  de  Cotonou chez  les hommes sont sacrés pour une nouvelle fois  champion du  Bénin. La contre performance  de certaines équipes tout au long du championnat national de première division de handball, pour ne pas avoir pu  rivaliser avec les clubs champions de l’année dernière, est due  d’abord  au  vieillissement de la plupart des joueurs des formations en  lice et ensuite  le manque et la non  prise au sérieux des séances d’entraînement . Par rapport  aux  clubs dont  l’effectif est vieillissant, on peut  citer  par exemple Pélican  dames et hommes, Aso Modèle hommes  et dames  de  Porto-Novo et  Uac  handball club dames. Mais en général, on constate qu’aucune  politique  de relève à la base  n’existe  au niveau de toutes ces  formations. Il n’y a pas des équipes de catégories d’âge notamment  les minimes, les  cadets et les  juniors. C’est  seulement au niveau de l’équipe de Aso  Boabab de Lokossa qu’on  note dans une certaine mesure  qu’un  travail potable se fait  concernant la politique de la formation des jeunes  dans certaines catégories d’âge. Ce qu’il faut également remarquer, Aso  Baobab développe presque le même style de jeu dans  toutes les  rencontres. Et il suffit que l’adversaire y trouve du répondant  pour  que la machine à gagner de  Lokossa soit enrhumée et que les difficultés commencent. Le handball  béninois souffre aussi d’autres  maux. Des  équipes  jeunes  qui ont en leur sein de bons éléments, sont  dépouillées  à la fin de  la saison du championnat de leurs meilleurs joueurs. Des  clubs  qui sont en haut du classement, sont des  spécialistes en ce genre de comportement. Des  formations de  deuxième division tant en hommes qu’en dames sont  aussi  victimes des faits   Ce genre de  situation déteint énormément sur le niveau du  handball  béninois. Alors  si des garde-fous ne sont pas pris dès maintenant, le handball  béninois risque de ne pas  rivaliser avec celui  de la  sous –région  et pourquoi  pas sur le plan continental. Cela  a d’ailleurs commencé  puisque le Bénin a été incapable de présenter les équipes championnes féminine et masculine de la saison écoulée  à la 30èmeédition de la Coupe d’Afrique des clubs champions de handball qui s’est déroulée du 27 novembre au 6 décembre dernier à Casablanca au Maroc.

 Une direction technique nationale amorphe
Existe-il  réellement une direction  technique nationale (Dtn) de handball au Bénin ? C’est la question qu’on est en droit  de  se  poser. On  pourra  répondre par la négative. Sans  risque de se tromper, cette  direction technique n’est là que de nom. On ne remarque  aucune de ses  actions sur le terrain. L’élaboration de la politique de développement  de  cette discipline à la base à travers la détection et  la  formation des jeunes lui incombe en grande partie. Mais aujourd’hui, elle ne joue  pas  pleinement le rôle qui est le sien. Elle attend les  grands  événements de handball  sur le plan  continental pour se mettre à la  tâche. En fait, la direction technique nationale de  handball se  trouve  dans une léthargie  profonde .Alors une réforme s’impose à ce niveau. De plus, entre le  discours  des membres  du comité exécutif de la Fédération béninoise  de handball ( Fbhb)  et la réalité, il y a  un grand écart. Les  promesses énoncées à grand  renfort de publicité par ces membres  de la  Fbhb  ne sont pas  pour la plupart rentrées dans leur phase pratique. On se  demande  alors  s’ils  ont de réelles ambitions  pour le handball béninois ? Roland Affanou

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