Renc’art 2008

Des élèves à la place Lénine autour des oeuvres des artistes
Un marché de l’art à la place Lénine
Sur la place Lénine à Cotonou, un marché des arts s’anime. Un marché pas comme les autres. Des artistes plasticiens, pinceaux en mains, courbés ou assis, le regard tourné vers des planches s’affairent. Ils font travailler leur tête aussi bien que leurs bras. Sur les planches, prennent forme une série de dessins. Ils travaillent sur la thématique de «l’énergie et l’eau à l’ère du réchauffement climatique». Chacun s’offre toutes les libertés qu’il se veut pour qu’éclore sa pensée. Et le spectacle est tentant. Beau. Admirable. Les couleurs naissent, se mêlent, s’entremêlent pour fleurir à l’ombre de l’imagination. La mélodie des pinceaux attire du monde. Les chants du mélange des matériaux interpellent tel un crieur public. Et le marché s’anime, mouvementé, revivant.

A longueur de journée, des curieux encombrent les lieux. Des passants à moto et même dans des véhicules à quatre roues immobilisent leurs engins pour admirer le talent des artistes avant de poursuivre leur course. Plusieurs conducteurs de moto-taxi y passent carrément leur journée si bien que la place Lénine est devenu un point de regroupement des Zémidjan. Outre les moto-taximen, les élèves du collège d’enseignement général Akpakpa-Centre et des établissements environnants sont très visibles sur la place. Ils sont aussi attirés par les créations. Certains veulent bien s’essayer à l’art mais n’ont pas le courage de s’ouvrir aux artistes. Alors, de leurs crayons, ils alimentent aussi leur esprit d’imagination picturale, le temps de s’imprégner des techniques essentielle. L’affluence est donc manifeste autour des œuvres et des artistes. Occasion pour accroître la sensibilisation autour de la question cruciale que constituent l’énergie et l’eau à l’ère du réchauffement climatique.

Publicité

Les premières œuvres réalisées par ces créateurs d’œuvres de l’esprit datent du 12 décembre 2008. Venus de plusieurs pays de la sous-région, ils prennent ainsi part à la quatrième édition de la résidence de création qu’organise tous les ans Ousmane Alédji sous la bannière de Renc’art, nommée les années antérieures Miwo Nonvi.Fortuné Sossa

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité