Promotion de l’éducation au Bénin

Mariam Aladji Boni Diallo fait œuvre utile à Nikki
Après le Collège d’enseignement général I le 8 mars 2008, c’est le Ceg II de Nikki qui a bénéficié, le 10 janvier 2009, de la mise en service officielle d’un module de quatre salles de classe. Une initiative de Mme Aladji Boni Diallo soutenue par des partenaires étrangers.

La gratuité des enseignements maternel et primaire induit à terme un besoin d’infrastructures au niveau de l’enseignement secondaire. Convaincue de cette réalité et préoccupée, Mme Mariam Aladji Boni Diallo a entrepris d’accompagner certains collèges dans l’accroissement de leur capacité d’accueil. Ainsi, le 10 janvier 2009, elle remettait aux autorités du Collège d’enseignement général (Ceg) II de Nikki, les clés d’un module de quatre salles de classe entièrement équipées en mobiliers et matériels didactiques. C’était en présence des autorités politico administratives, des élus locaux, des notables et chefs traditionnels de Nikki. Cette inauguration intervient quelques mois après celle qui a mis à la disposition du Ceg I de Nikki des infrastructures de même type.

A l’occasion de la cérémonie qui a consacré la remise des clés le 10 janvier 2009, Mme Aladji Boni Diallo a indiqué qu’il n’y a pas de développement sans une ressource humaine de qualité. C’est pourquoi, ajoute-t-elle, « je soutiens le chef de l’Etat dans sa politique éducative en général et la gratuité des enseignements maternel et primaire en particulier. Mme Aladji Boni Diallo insistera sur ce qui motive son choix en affirmant : « … je me considère comme redevable vis-à-vis des générations montantes étant donnée que je dois moi-même ma réussite à la solidarité nationale… ». Pour l’ancien ministre des affaires étrangères, l’élite actuelle n’aura aucun mérite à faire valoir si elle n’assurait pas une relève de qualité au sein des générations montantes. Pour les bénéficiaires, le don de Mariam Aladji Boni Diallo leur permettra de résoudre, dans l’immédiat, les difficultés relatives aux groupes pédagogiques volants, aux pléthores des effectifs dans les salles de classe… C’est par une séance  de prière conduite par les sages de la localité que la cérémonie s’est achevée.

Georges Akpo

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