Premiers jeux de la Cen-Sad

/food/censad.jpg » hspace= »6″ alt= »Logo Cen-sad » title= »Logo Cen-sad »  » /> Le Bénin à l’honneur Les premiers Jeux de la Cen-Sad ont connu leur cérémonie d'ouverture riche en couleurs sous la houlette du président de la république du Niger, Mamadou Tandja, du ministre de la jeunesse, des sports Abdou Ramane Seydou et des autorités venues de plusieurs pays ayant répondu présents à l'invitation du Niger.
Au nombre de ces pays, il y a  le Bénin qui était à l’honneur lors du défilé des délégations. La délégation béninoise était la première à fouler la piste d’athlétisme du stade Seyni Kountché de Niamey au cours de la cérémonie d’ouverture des premiers jeux de la Cen-Sad. En rang serré, en pas bien cadencés et habillés de leurs équipements complet survêtements couleurs vertes jaunes et coiffés de casquette blanche, les athlètes béninois et leurs encadreurs étaient aussi les mieux présentables. Ce qui n’a manqué de déclencher un tonnerre d’ovation par tout un stade rempli à moitié. C’était tout simplement beau et édifiant. Mais au-delà de cette beauté et de ce tonnerre d’applaudissement dont les athlètes ont été gratifiés, il y a bien sûr un honneur mais surtout une fierté qui se lisait sur le visage des représentants béninois. Eux qui étaient loin de constituer la plus grande des délégations se voir choisir pour lever un coin de voile sur le défilé, c’est un grand honneur. Un honneur d’être à ses jeux en temps que athlètes mais aussi représentant d’un pays qui abrite la présidence de cette grande communauté. Après le Bénin, c’est le tout du Burkina Faso de faire voir les athlètes sur la piste. Ensuite les représentants de la Centrafrique (absente), la Libye, l’une des plus fortes délégations. On avance un chiffre de 400 athlètes libyens à ces jeux. Une vraie occupation étrangère.

Tenant entre les mains la photo de leur guide charismatique, Mohammar El Khadafi, les athlètes libyens étaient traditionnellement tout de vert vêtu. Mais l’une des délégations, ayant été certainement la plus ovationnée, est sans nul doute celle du pays d’accueil de ses jeux, le Niger. Une forte délégation, composée des encadreurs et des athlètes en accoutrement traditionnel bazin tout bleu. En pas de danse, très acclamés, ils ont réussi à soulever le public de leurs chants et danses.

Mais au-delà de ses filés qui ont donné un avant goût de la fête, le meilleur restait à venir après les multiples discours notamment celui du président de la République, et du Commissaire du Comité d’organisation de ces jeux.

En effet, sur la pelouse du stade, il y a avait un décor de petites tempes traditionnelles, genre « Tata Somba » avec des danseurs et des acrobates décidés à assurer un vrai spectacle digne d’un jeu. Les valeurs culturelles nigériennes, ont été étalées au grand public avec comme exécutant des hommes et des femmes dans une harmonie de geste indescriptible. Cette partie d’animation a été agrémentée par des feux d’artifice qui étaient sans nul doute loin de ceux des Jeux olympiques mais édifiants quand à la bonne organisation qu’on a voulue imprimer à cette fête. Le moins qu’on puisse dire est qu’à travers la cérémonie d’ouverture de ses jeux, le Niger annonce sa volonté de se voir décerner un satisfecit. On attendra la fin pour la note.

L’arrivée de la délégation béninoise
La délégation béninoise composée des quarante athlètes des six fédérations notamment le basket-ball, la boxe, le tennis de table, la lutte, le judo, et l'athlétisme, des encadreurs et des officiels, a quitté Cotonou le lundi pour rallier Niamey le mardi dans la soirée. De Cotonou à Niamey, la délégation béninoise a effectué quelques arrêts principaux forcés mais aussi  voulus par le plan de route. C'est le cas de l'arrêt observé aux encablures de Bembèrèkè dû à une petite panne d'amortisseur. Mais grâce aux précautions prises par le conducteur qui avait à ses côtés un mécanicien, cette panne a été rapidement réglée et la délégation a continué sa route jusqu'à Kandi où elle devait observer une escale. Le lendemain dans la matinée, la délégation a repris la route, direction Malanville. Ce qui fût fait. La traversée de la frontière nigérienne s'est faite sans anicroche. Aussi, en dépit de l'état défectueux de la route Gaya-Dosso-Niamey, la délégation béninoise a rallié la capitale nigérienne sans problème majeur. A noter que durant tout le parcours, cette délégation a observé d'autres arrêts pour la restauration, et autres besoins de la cause. Et c'est dans une ambiance conviviale faite de chants, de danses, de taquinerie, de débats autour principalement du sport que cette délégation a foulé le sol de la capitale nigérienne.

Bonsoir Niamey
Le soleil prenait la direction de son univers vespérale lorsque la délégation béninoise fit son  l'entrée à Niamey. Les lampadaires s'allumaient et la ville grouillait de monde. La circulation était plus au moins dense car ici il n'y a pas de taxis motos. Un petit hic, à l'entrée de la ville, le service d'accueil du Comité d'organisation de la commission des jeux qui devrait guider la délégation manquait à l'appel malgré les multiples coups de fil à eux adressés par le chef de mission de la délégation béninoise. Mais dans les minutes qui ont suivi, ce petit dysfonctionnement a été surmonté.

Un taxi a été commis pour servir de guide à  la délégation qui était d'abord aux bureaux des jeux, ensuite au village olympique, un quartier général construit lors des cinquièmes jeux de la francophonie que le Niger a abrité en 2005. Les membres du comité d'organisation et l'ambassadeur du Bénin près le Bénin attendaient à ce niveau. Les bouchées doubles ont été mises pour loger les athlètes de sexe féminin et leurs encadreurs. Honneur aux femmes. Mais le reste de la délégation béninoise a dû garder son mal en patience pour se voir attribuer des chambres. L’attente a été longue voire insoutenable. Mais au finish, les béninois ont été logés sans grande difficulté. 

L’accréditation
Très tôt le matin, journalistes et autres membres de la délégation ont rué vers le Palais des sports et précisément dans les locaux de la commission chargée de l’établissement des accréditations. Objectif se faire établir les accréditations, parchemins indispensables pour suivre les jeux. A ce niveau, ce fût la croix et la bannière. Les locaux de la commission étaient archi comble. Mais grâce à un confrère de la place précisément d’une télévision nigérienne, les journalistes béninois ont fini par se voir délivrer des accréditations. De même, les athlètes béninois on pu avoir leur badge grâce au chef de mission. Rencontré dans les locaux, il était aussi au four et au moulin.

A ce niveau également, tout a fini par rentrer dans l’ordre. Les béninois peuvent désormais se taguer d’avoir réussi là où certaines délégations ont bavé voire échouer. Faudrait-il noter que certains journalistes mêmes des nigériens n’ont pas eu leur accréditation avant la cérémonie d’ouverture.
Hamadou Issa ( Collaborateur ) depuis Niamey

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