L’ultimatum du gouvernement expire ce jour
04 mars 2009. C’est la date retenue par le gouvernement pour fermer définitivement toutes les carrières de sable de la commune de Sèmè-Podji. Donc ce jour, l’exploitation du sable marin devrait prendre fin.
Le ministère des Mines avait déjà commencé par joindre l’acte à la parole par la fermeture de certaines d’entre elles. La mafia installée dans ce secteur criait au scandale sous prétexte que les jeunes risquent de se retrouver au chômage. Le maire de la localité, Mathias Gbèdan, a même voulu faire de la résistance au gouvernement et au chef de l’Etat. Certainement les intérêts que génèrent ces ressources naturelles à l’administration communale de Sèmè-Podji et aux jeunes mafieux au détriment des populations en sont pour quelque chose. A quelques heures de cette décision historique du chef de l’Etat, certains individus appellent les autorités à revoir leur copie. Ils avancent comme argument principal les risques d’insécurité qui résulteraient de la fermeture de ces carrières dans leur commune. Or, les vraies raisons sont ailleurs. C’est tout ceci qui amène les uns et les autres à se poser la question de savoir si le pouvoir en place va rester ferme concernant l’application totale du décret interdisant l’exploitation du sable marin. Le gouvernement aurait créé une injustice, s’il fermait les yeux sur le cas de Sèmè-Podji dans la mesure où les exploitants de Grand-Popo ont exécuté la décision de l’Etat béninois. On va voir ce jour, si les ministres en charge du dossier vont fléchir.
J. Y. M.