LA CANDIDATURE UNIQUE DE L’OPPOSITION EN 2011 :

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Cette hypothèse est-elle conforme au contexte et au cycle électoral du Bénin ?

Les pressions politiques s’élèvent de plus en plus pour susciter une candidature unique de l’opposition pour les élections présidentielles de 2011 alors que le contexte d’un couplage devrait aussi amener à envisager toutes les hypothèses en tenant compte de nos pesanteurs sociologiques.

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Cette démarche assez simpliste qui consiste à une candidature unique en 2011 s’apparente à la nationalisation des pratiques en cours dans certains pays au mépris des grands faits historiques de notre pays. L’unité en action de l’opposition devrait envisager plusieurs candidatures par région de notre pays au premier  tour pour faire bloc derrière le candidat de l’opposition au second tour. L’hypothèse d’un désistement au second tour du candidat arrivé 2ème en faveur du 3ème candidat le mieux placé, en fonction de l’écart des suffrages pour faire échec à la mouvance doit être l’objet de négociation au préalable. L’union dans l’uniforme telle que prônée actuellement et qui incite à désigner un candidat unique dès le premier tour comporte des risques au second tour. La bipolarisation de la vie politique nationale est une chance non négligeable à l’opposition au regard de la fracture sociale et la crise de confiance entre les institutions de la République. Dans l’histoire politique de notre pays, aucune force politique n’a pu gagner les élections présidentielles de façon solitaire. Un regard rapide sur les différents événements ayant marqué le Dahomey aujourd’hui Bénin nous renforce dans le modèle des élections présidentielles combinées à l’usage des réalignements électoraux particulièrement performant.
En 1959 Hubert Maga occupait d’abord le poste de 1er Ministre en lieu et place de Sourou Migan Apithy pressenti à cette époque. Grâce à leur alliance à travers le Parti Dahoméen de l’Unité (PDU) Maga devient plus tard le 1er Août 1960 Président de la République et Sourou Migan Apithy vice Président. Suite à des guerres de leadership entre les deux hommes, le vice président Apithy fut nommé en 1963 Ambassadeur du Dahomey en France. Cette nomination devenant un facteur de renforcement d’une nouvelle opposition au Président Maga, a favorisé la chute du régime le 28 Octobre 1963. Les élections présidentielles et législatives avaient eu lieu le 19 janvier 1964 avec l’élection  cette fois ci de Apithy Président et Ahomadégbé vice-président Chef  du gouvernement. Congakou Taïrou, militant U.D.D Ahomadégbé Président de l’Assemblée nationale et Djibodé Aplogan Valentin, militant PRD Apithy, Président de la cour suprême.

En raison de leur caractère nettement opposé, les observateurs avertis se demandaient si le Président et le vice Président pouvait réellement conduire ensemble le pays. La suite leur donna raison. Le vice président Ahomadégbé chargé d’assurer l’intérim du Chef de l’Etat en mission officielle à l’étranger trouva l’occasion de limoger le Président de la cour suprême militant PRD Apithy au profit de son militant Ahouansou de l’UDD, ce qui est contraire aux dispositions constitutionnelles du 5 janvier 1964.
Seul le Président de la République avait le pouvoir de nommer entre autres le Président de la cour suprême.

Face au refus du Président Apithy à son retour de mission de signer le Décret a lui transmis et limogeant son militant, le vice président Ahomdégbé prépara l’opinion à sa cause et convoqua le 17 novembre 1965 une Assemblée dite du peuple à la présidence de la République. Les partisans de Sourou Migan Apithy étaient absents à la réunion. Ladite Assemblée s’était fixée pour tâche de décharger de ses fonctions le Président Apithy constitutionnellement élu. A la suite du serment du nouveau Président Ahomadégbé, l’armée intervient pour contraindre les deux hommes à la démission en désignant le Président de l’Assemblée nationale Taïrou Congakou Président de la République par intérim conformément à la constitution. Ce dernier prêta serment le 29 Novembre 1965 avec pour mission l’organisation de nouvelles élections. Le Président intérimaire, membre U.D.D Ahomadégbé avait naturellement suscité des interrogations quant à sa capacité à faire organiser des élections équitables sans interférence de son parti. Ces craintes et ces interrogations venant des partisans de Maga et Apithy avaient provoqué des manifestations d’hostilité le jour du serment le 29 Novembre 1965. Le Président Congakou acculé par les forces politiques fut renversé le 22 Décembre 1965. Sans vouloir revenir sur l’exemple des événements politiques, disons que l’instabilité politique de notre pays a finalement enregistrée son 1er coup d’Etat en 1963 et son dernier coup d’Etat le 5ème en 1972. Le P.R.P.B. après 17 ans de pouvoir a donné naissance au renouveau démocratique à la conférence nationale de Février 1990. Nous n’allons pas revenir sur le détail des faits marquants. Toutefois, au Bénin il est donc désormais clair que ce sont les intérêts immédiats qui déterminent la nature et l’objet de l’union politique. Face aux défis de 2011, l’objectif visé par l’opposition est de changer "de chauffeur ". Mais quelles sont les forces et les faiblesses de chaque camp politique ?

I – Les forces et faiblesses du Président sortant

D’entrée disons qu’il dispose les moyens de l’Etat. Mais quand l’impact des thèmes politiques est fort comme en 1991, 1996, 2001 et 2006 le candidat visiblement dit l’homme de la situation n’emporte pas la majorité des suffrages région par région de notre pays. Certes, les résultats globaux permettent de désigner l’élu. La région du SUD souvent divisée fourni généralement le complément des suffrages nécessaires aux candidats du nord pour son élection, comme c’est le cas en 1996, 2001 et 2006.
Dans tous les types d’élections, on observe l’existence d’une prime au sortant, phénomène parfois confondu avec d’autres sous l’appellation vague d’influence de la personnalité du Chef. C’est le cas aujourd’hui des nombreuses formes de regroupements autour du Président Yayi Boni, parfois pour les besoins alimentaires sans une réelle conviction. Les opportunistes affichent sans vergogne : "l’opposition ne nourrit pas son homme". Les marches de soutiens et de remerciements pour avoir nommé les fils du terroir n’échappent pas à la règle. Même les petits succès sont amplifiés et considérés comme des exploits. Le handicap électoral sera maximal si les divisions qui seront certainement nées des positionnements deviennent le résultat d’une crise au sein de l’équipe sortante. Il est évident que le Chef de l’Etat aura des difficultés pour confectionner la liste des 83 Députés pour les élections de 2011. Les recalés chercheront à s’abriter sur d’autres listes de l’opposition.

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le Président Yayi Boni n’était pas sortant en 2006, à cette époque le Président Kérékou était en fin de mandat. La volonté populaire à un changement était manifeste. Donc un double phénomène explique les 35% obtenu au premier tour des élections. L’hypothèse d’un état de grâce à la fonction peut durer tout au plus jusqu’en 2010 pour faire place à l’effet d’usure. Aussi, la lassitude des électeurs qui ont vécu les drames des élections communales et locales d’Abomey-Calavi, de sèmè-Podji etc., la non installation des conseils communaux depuis près d’un an, le non respect des décisions de la cour constitutionnelle peut-elle provoquer un phénomène de rejet. La dynamique électorale du Président sortant n’augmente pas comme en 2006, mais au contraire elle risque de décliner en 2011. Ce merveilleux produit politique lancé en 2006, à peine arrivé au stade du développement fait l’objet de saturation pour vite amorcer sa phase de déclin.

II – Les atouts et les faiblesses de l’opposition.

L’opposition ne dispose pas d’assez de moyens matériels et financiers pour combattre l’adversaire qui a le monopole des moyens de l’Etat. Seulement l’argent à lui seul n’a jamais gagné une élection. Les résultats d’une élection présidentielle sont principalement le résultat de l’influence de trois facteurs à savoir : la prédisposition politique de la nation, l’influence de la conjoncture politique nationale et l’influence de la personnalité des candidats (le cas du Président Soglo en 1991 et le Président Yayi Boni en 2006).

Le Président Soglo avait perdu les élections en 1996 malgré les bons résultats économiques qui forcent l’admiration.

Si nous observons le modèle  du cycle électoral au Bénin en comparant la performance du Président sortant à la performance moyenne du Président Soglo, il est évident que le président Yayi Boni est moins performant et cherche à combler ses insuffisances par une communication excessive.

Que dire des règles formelles de l’indice présidentiel ?

Dans le cas d’espèce il convient de calculer l’indice présidentiel (IP) représentant l’évolution en pourcentage des suffrages exprimés au pouvoir en place lors des élections de 2006 – 2007 et 2008.  Après cet exercice assez complexe qui requiert une grande maîtrise des données politiques, recherchons ensuite la part personnelle du Président Yayi Boni, président sortant en 2011. Pour ce faire, il faudra travailler non pas sur le résultat brut du camp des FCBE ces dernières années mais sur son évolution en 2011. D’entrée, soulignons qu’en 2006 l’obligation de réserve du Président Kérékou avait largement favorisé le Président Yayi Boni à l’échelon national. L’apport de cette situation peut être évalué tout au moins entre 10 à 15 points des 35% au 1er tour. Vraisemblablement le Président Kérékou traîné dans la boue tout au long du quinquennat peut se décider à avoir enfin un dauphin. Dans ces conditions, on observera dans son fief naturel du Nord prêté implicitement au Président Yayi Boni en 2006 et dans certaines régions du sud des effets pervers au Président sortant dont les noms évocateurs pourront être :

a°) – l’effet de perroquet : le nom de ce candidat éventuellement Bio Tchané sera répété de jour comme de nuit comme le fait si bien cet oiseau (le perroquet) qui aime à répéter le nom à lui transmis.

b°) – l’effet de résonance : presque tout le système qui fait et défait les hommes politiques de notre pays va s’aligner pour forger la direction du vent surtout au nord pour compléter l’effet perroquet et l’amplifier comme le fait un écho.

c°) – l’effet d’euphorie : comme en 2006, le slogan ça peut changer, ça va changer, ça doit changer qui a vraiment joué sur les émotions de certains électeurs potentiels inquiétés par la rhétorique des hommes politiques, les jeunes sensibles à l’exclusion sous l’ère du changement. Les pacifistes réputés pour l’idée d’une paix sociale, seront très peu influencés par la masse d’argent qui va circuler du côté du Président sortant en 2011. Est-il besoin de rappeler qu’un euphorisant est une substance qui permet d’effectuer un effort avec facilité ou encore de subir une douleur avec courage.

Dans tous les cas, l’hypothèse d’une candidature unique de l’opposition n’aura pas l’effet escompté dans toutes les régions de notre pays déjà habituées au fils du terroir. Ne demandez pas aux Aïnonvi de voter pour un batonou et vice versa au 1er tour. Mieux, ce sera l’occasion de réveiller les vieilles querelles politiques qui vont finalement profiter à l’adversaire. Le candidat Houngbédji au Sud et Bio Tchané au Nord seront les locomotives de l’opposition. La stratégie politique pourrait évoluer vers le désistement du Président Houngbédji au profit du candidat Bio Tchané au second tour en fonction de l’écart des voix entre les deux hommes.

III – Les leçons de l’opposition en France aux élections présidentielles de 1981 et du Bénin en 1996

A la lumière des reproches faits à l’actuel Chef de l’Etat de notre pays, le prochain Président de la République du Bénin risque d’avoir le même destin que le Président Mittérand en 1981 ou du Président Kérékou en 1996. La victoire de la gauche en 1981 constitue un moment de rupture de l’ordre électoral en place depuis 1962 qui ouvre une phase de réalignement électoral. En 1980 tous les sondages annonçaient une réélection de Valery Giscard d’Estaing et François Mitterrand s’était porté candidat alors que les mêmes enquêtes révélaient une nette préférence pour Michel Rocard comme candidat socialiste. De la même manière au Bénin en 1995 la victoire du Président Soglo en 1996 serait une simple formalité face à tous ses adversaires politiques. Le pronostic à peine voilé insinuait que si Kérékou était candidat, alors Soglo l’emportait au premier tour. Le sentiment de satisfaction était si profond que tout le monde scandait Soglo dix (10) ans y compris même les enfants de la maternelle. La suite a été un cauchemar douloureux pour les partisans houézèhouè que nous étions. Lorsque l’on revisite ce passé récent, la question est de savoir si l’on peut gagner les élections présidentielles au Bénin en tournant le dos à la classe politique et traiter directement avec le peuple en quête de prébendes. Les mêmes causes peuvent provoquer les mêmes effets en 2011. Les populations béninoises ont toujours voté en suivant leur guide. La très grande majorité des électeurs vote comme si elle accomplissait un rite de passage dans l’univers de la modernité. L’idéologie tribaliste reste dominante, ce qui fait dire que l’acte électif charrie des motivations irrationnelles. La cécité corticale des électeurs béninois le jour du vote devant le bulletin des candidats non originaires de la région fait la différence dans le décompte des voix. Le cas du candidat Chirac arrivé 3ème en France lors des élections de 1981 explique l’usage des réalignements particulièrement performants. Ce dernier, eu égard à la haine et les animosités qu’il éprouve au Président sortant Giscard a pu trouver les moyens de se venger à cette occasion. Que s’est-il passé réellement ? Alors qu’il appelait officiellement ses électeurs à voter en faveur de son collègue de la droite devant les caméras, il faisait passer de bouche à oreille un message plus efficace appelant à voter pour le candidat socialiste Mitterrand.

 Compte tenu de la crise politique actuelle dans notre pays, le chef de l’Etat est-il à l’abri des réalignements imprévisibles de certains membres de sa famille politique sur l’opposition ? De la même manière l’opposition peut-elle dormir sur ses lauriers avec les revirements sans cessent spectaculaires de la RB ? Dans tous les cas l’alternance au pouvoir peut devenir une réalité sans la RB du fait des coups portés à ce parti lors des dernières élections par le Chef de l’Etat.
 

En guise de conclusion

Les thèmes de campagnes du chef de l’Etat autour des réalisations manquent parfois de pertinence et l’opposition pourrait être en mesure de le confondre par certaines réalités de chacune de nos localités. La propension "de tout politique" instaurée à l’ère du changement ne rassure pas les béninois et nos partenaires au développement. Sous le président Yayi Boni, on a l’impression que même l’air que nous respirons pourrait être politisé si ce pouvoir divin lui était accordé. Pourquoi donc rechercher coûte que coûte les clés de chacune de nos communes en dehors du Maire, de nos villages et quartiers de ville en dehors du Délégué. Qui peut le plus peut le moins dit-on. La clé du Bénin au Chef de l’Etat n’est-elle pas la plus importante ? La clé des départements tenue par les Préfets, autorité de tutelle des communes pour le compte du Chef de l’Etat est-elle moins performante pour ouvrir les portes de nos localités ? En politique il y a des erreurs qui ne pardonnent pas lorsque l’on devrait s’attendre des autres le retour de l’ascenseur. Le paradoxe résulte de ce que les effets d’annonce et les actions précèdent la réflexion et les études de faisabilité : C’est le cas de la gratuité de l’enseignement qui se résume simplement à la suppression des 500 et 1.000 F de contribution des parents d’élèves, ce qui était déjà en vigueur pour les filles sous le régime Soglo, la gratuité de la césarienne qui peine à voir le jour de même que les soins de 0 à 5 ans etc. Le populisme ambiant observé dans les marches de soutien et de remerciement frise le "primitivisme" d’un autre âge. Comment comprendre que sur les 77 communes, certaines puissent remercier le chef pour lui avoir donné 3 à 4 ministres sur les 30 alors que d’autres attendent en vain la promotion d’un de leur fils au poste négligeable de directeur ou adjoint. Certes, le régionalisme ou la préférence régionale n’est pas une invention du Président Yayi Boni. Ce phénomène a toujours existé même dans les années 60 comme nous venons de le constater, seulement à l’ère du changement l’on note une accélération effrénée qu’il convient de dénoncer. Il est aujourd’hui inadmissible de justifier les dérives par comparaison à celles du régime Kérékou. Le régionalisme peut s’effacer en présence de deux critères essentiels liés à la compétence du cadre promu et ensuite l’équilibre national recherché par région. C’est cela le principe de justice sociale à ne pas confondre avec le régionalisme tel que présenté. L’on ne saurait justifier plusieurs ministres à Ouidah, de même à Abomey-Calavi dans l’Atlantique Sud et zéro à Allada et Toffo dans l’Atlantique Nord.  Nous pouvons nous garder de citer les exemples plus poignants du septentrion. A la lecture de plusieurs études faites sur le Bénin, et notamment les Etudes Nationales de Perspective à Long Terme "Bénin 2025 ALAFIA", notre pays n’est pas loin des scénarios WAHALA c’est-à-dire celui du désastre. C’est dire donc que les marches et les remerciements encombrants ces derniers temps cachent la vérité au chef. Peut-on cacher le soleil avec sa main ? L’essentiel de l’une de ces études peut être résumé autour de « l’échec de la lutte contre la corruption, l’impunité des dirigeants et les inégalités sociales avec une mauvaise gestion des problèmes sociaux (chômage, insécurité, difficultés d’accès aux services sociaux de base) rendent impopulaire le régime. A la faveur d’une alternance mal assumée à partir de 2006, le régionalisme et l’ethnocentrisme prennent le pas sur l’unité nationale. Le gouvernement croit devoir renforcer son pouvoir pour survivre. La démocratie en prend un coup. La gouvernance laisse à désirer et provoque la désaffection des partenaires au développement. Le Bénin est devenu un pays à risque, les investisseurs étrangers s’en détournent. Dans ces conditions, l’économie piétine et tous les indicateurs économiques et sociaux commencent par se dégrader. »

Les rumeurs persistantes sur l’organisation des deux élections à des dates différentes doivent nous inquiéter aujourd’hui. Le principe des couplages pour lequel des marches de soutiens ont été organisées en 2005 pour réaliser des économies au trésor public a-t-il été déjà oublié ? Le Ghana un pays de la sous région vient de terminer cet exercice. En 2008 nous avions organisé des élections couplées pour désigner près de 25.000 élus. En 2011, nous n’aurons à désigner seulement que 83 députés et le Chef de l’Etat soit 84 élus. Il ne serait pas souhaitable de tricher avec notre conscience car nous avons encore en mémoire les événements du 25 Mars 1970 dans l’histoire des élections de notre pays. Pour avoir décidé que les élections ne se déroulent pas simultanément, mais tour à tour par département pour un bon déroulement du scrutin, nous avons assisté au pire.

Chaque camp attendait le jour « j » pour se venger et régler les comptes. Comme à Parakou en 1964, le sang avait coulé à Abomey en 1970. Les opérations de vote furent annulées par la suite sur toute l’étendue du territoire, le pays était à la limite d’une sécession. Il s’agit là des repères pour situer d’où nous venons et où nous voulons aller en 2011.  Dieu n’aime pas le Bénin plus que la Mauritanie, la Guinée Bissau et Madagascar. Mesurons donc l’ampleur de nos actes et de nos propos à cette étape critique de notre processus démocratique.  

Claude C. DJANKAKI
Expert consultant chercheur (questions électorales)
Ancien Président de la commission électorale départementale CED/CENA 2001 Atlantique

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