Motion de protestation du Synecp

De sombres heures en perspective pour l’enseignement
Le syndicat national des enseignants contractuels et permanents du Bénin (Synecp)-Bénin a dénoncé à travers une marche qui a échoué au ministère du travail et de la fonction publique le silence du gouvernement par rapport à certaines de leurs revendications qui n’ont que trop duré.
Reçu par le directeur de cabinet du ministère du travail et de la fonction publique, M. Karim Gbani,  les membres du synecp, n’ont pas mâché leurs mots pour signifier leur colère. De la voix de stentor de leur secrétaire général, Eustache Zinzindohoué, les enseignants réunis au sein dudit syndicat ont dressé une longue liste de doléances après avoir fustigé les atteintes aux libertés et autres misères qui sont faites aux syndicalistes par la police nationale. Au nombre de ces exigences, la réhabilitation des enseignants contractuels arbitrairement licenciés en 1999, l’annulation des mutations arbitraires et la reprise sans délai des travaux de la commission nationale de reversement en APE en vue d’intégrer tous les agents contractuels. Il y a également la correction des grades des enseignants contractuels, leur reclassement et l’ouverture de la formation diplômante à leur bénéfice.  Le rappel des 5%  de la revalorisation de la valeur du point indiciaire à compter du 1er juillet 2008 et l’attribution et le paiement des primes de motivation et de risque à tous les enseignants faisaient également partie des revendications du Synecp. Comme il est de coutume, ils rendent le gouvernement responsable  des déconvenues qu’engendrerait la non satisfaction de ces doléances.

Le DC remplaçant le ministre absent, a promis transmettre à qui de droit la motion,  tout en les rassurant de ce que leurs conditions de travail et de vie préoccupent le gouvernement.

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 Benoît Mètonou

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