Un an après leur incarcération pour vol de cartes d’électeurs

Didier Doubogan et ses acolytes remercient ceux qui les ont soutenus

(Lire leur déclaration) Déclaration liminaire des membres de la Cena détenus et libérés, il y a un an dans le dossier de cartes d’électeurs

Militantes, militants et sympathisants de la RB,
Chers parents & amis,
Chers frères & sœurs,
Mesdames & Messieurs, 
Au nom de mes camarades ici présents, je voudrais vous dire la joie qui nous anime en ce jour anniversaire de notre libération des liens de la justice ; liens dans lesquels, nous avions été injustement poussés, il y a exactement un an, par les adversaires de la Renaissance du Bénin (RB) dans le cadre du mémorable dossier de prétendu ‘’vol de 50.000 cartes d’électeurs’’. Pourtant, nous étions des agents assermentés de la CENA qui assumaient de façon honnête et impartiale, leur devoir républicain. Nous avons subi pendant une longue semaine, un traitement humiliant et atroce. Pour nous-mêmes et pour vous,  nos principaux soutiens, c’était dur, pénible et douloureux.

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Heureusement qu’il y a encore une justice dans ce pays et nous y avons cru. Le droit a été dit et nous avons été élargis de prison. En ce jour où nous magnifions et louons Dieu pour cette libération, nous disons un sincère merci aux magistrats et avocats qui loyalement, ont fait leur devoir. Nous disons aussi merci aux militantes, militants et sympathisants de la RB, qui nous ont manifesté un soutien constant.
Chers parents et amis, nous vous disons notre reconnaissance pour votre patience, votre soutien de tous les instants et pour vos prières.

A tous les béninois et à vous les journalistes, animés d’idéaux de paix et de justice, nous disons merci pour votre détermination. Merci d’avoir exigé et obtenu avec nous, la manifestation de la vérité. Nous avons finalement tous compris qu’il s’agissait d’un coup hautement politique monté de toute pièce pour tenter d’arracher la Mairie de Cotonou à la Renaissance du Bénin qui en a gardé le contrôle.
Mais dans d’autres communes comme à Calavi, la manœuvre  malveillante a réussi, imposant aux populations, des dirigeants qu’elles n’ont pas choisis et désirés.

Ailleurs encore, les élections communales et locales d’il y a un an, jouent toujours les prolongations car des conseils ne sont toujours pas installés en violation des lois.

En clair, la violation des lois et des libertés individuelles est devenue une constante dans notre pays. Cela donne de sérieux coups de frein au rayonnement de la démocratie chèrement acquise.
C’est aussi cela un bilan au compte du régime du changement qui célèbre actuellement la troisième année de son avènement.        
Je vous remercie.

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