La loi sur la Lépi et le Rena adoptée par les députés
Les députés ont fini hier par adopter la loi sur la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) et le Recensement électoral national approfondi (Rena) après de longs débats sur la question. Les uns et les autres se contredisaient sur plusieurs points. Au départ, le président du groupe parlementaire-Prd ( Parti du renouveau démocratique), Augustin Ahouanvoébla, a demandé une suspension pour mener certaines tractations.
Le président de l’Assemblée nationale, Mathurin Nago, a fait passer au vote sa requête. Par 44 voix contre et 32 pour, la plénière a rejeté la demande du député Ahouanvoébla. Cela a été possible grâce au soutien de la Renaissance du Bénin (Rb) aux Forces cauris pour un Bénin (Fcbe). Pendant les discussions, Timothée Gbédiga du même groupe est intervenu pour réclamer une nouvelle suspension. Le même scénario a été monté pour balayer du revers de la main sa demande. C’est ainsi que les travaux ont pu se poursuivre jusqu’à l’adoption article par article et chapitre par chapitre de cette loi. Mais les débats ont très houleux au niveau de la composition de la structure devant se charger de la réalisation de la Lépi. C’est ainsi que des députés ont voulu qu’il n’y ait pas de magistrats dans cette équipe, mais que l’on fasse uniquement cas de juriste. Sur question, la commission a estimé que cela ne saurait être possible, au regard du du niveau d’étude de la loi. La loi a finalement été adoptée.
Jules Yaovi Maoussi et Ismael kèko
La Renaissance du Bénin (Rb) a encore démontré hier qu’elle n’est plus de cœur avec les G et F. Elle s’est associée aux Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) pour rejeter la suspension demandée par les G et F. Ceci montre combien de fois les Soglo ne sont pas clairs dans leur jeu, ou carrément ils ne savent plus sur quel pied danser. La Rb veille dans tous les sens au gré de ses intérêts à l’Assemblée nationale. Elle n’est pas à son premier coup contre les G et F. Le vote du budget général de l’Etat, les attaques du député Epiphane Quenum contre les G et F, le ralliement de Justine Chodaton et de Epiphane Quenum à la mouvance, le dernier jeu flou de Rosine Soglo lors du vote du rapport d’activités du président Mathurin Nago sont autant d’exemples qui montrent que les Soglo font leur jeu au gré de leurs intérêt du moment. Tout le monde attend de voir jusqu’où ils iront dans leurs manœuvres politiciennes.
Jules Yaovi Maoussi
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