Après la déclaration de son appartenance à l’opposition

Le Nep-Mixalodo dénonce les intimidations du Changement

Le Nouvel élan pour la patrie (Nep-Mixalodo) de Paul Gnimagnon a donné une conférence de presse samedi dernier à l’Infosec à Cotonou où il a mis à nu le Changement et dénoncé les intimidations dont il est victime de la part du gouvernement. Des critiques acerbes ont été émises contre le chef de l’Etat. Des questions brûlantes de l’actualité politique nationale lui ont permis de multiplier par zéro les manœuvres des caciques du régime en place en commençant par leur chef.

Le leader du Nouvel élan pour la patrie (Nep-Mixalodo), Paul Gnimagnon, opposant déclaré au régime du Changement, a soulevé des problèmes d’actualité nationale, pour crucifier le gouvernement, car il est l’objet de provocation et d’intimidation de la part des caciques du régime du Changement. En montant au créneau ce weed end, la question de l’opposition, le statut des personnels de l’administration des douanes et indirects, la diaspora face aux présidentielles et l’unité nationale étaient au cœur des débats. Le conférencier n’a pas porté de gants pour dénoncer les mauvaises pratiques du régime en place qu’il juge suicidaires pour la démocratie béninoise.

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S’agissant de la question de l’opposition, le Nep soutient qu’il est important aujourd’hui de constater que le gouvernement du Changement développe à dessein dans l’opinion publique une psychose en ce qu’il s’attaque aux fondements mêmes de la démocratie acquise par le peuple au prix de lourds sacrifices. Selon ses déclarations, les opposants sont victimes d’acharnements et de menaces de toutes sortes de la part du pouvoir en place. « Le plus grave, c’est quand le chef de l’Etat qui doit sa position actuelle qu’à l’expression plurielle menace d’affectation punitive, de limogeage le président du Nep-Mixalodo ; il trame des complots, prépare des attaques occultes et physiques avec l’aide de hauts fonctionnaires de la police et autres chez qui, les réunions se tiennent », a-t-il révélé, avant d’ajouter que le président chrétien évangéliste, Boni Yayi, sera personnellement tenu responsable des attaques physiques de sièges et domiciles des militants et leaders de l’opposition.

Statut des personnels de la douane

Au sujet du statut des personnels de l’administration des douanes et droits indirects au Bénin, le président du Nep-Mixalodo a indiqué que le pouvoir en place étale son ignorance des textes qui régissent les institutions de la République. Selon ses propos, aucun décret, aucune loi, n’interdit au douanier de jouir de ses droits civils et politiques consacrés par la Constitution. Dès lors, Paul Gnimagnon a fait savoir que l’agent des douanes, comme tout agent public, n’est tenu que par l’obligation de discrétion professionnelle et là encore en ce qui concerne les informations et faits connus dans l’exercice de ses fonctions ou l’occasion de l’exercice de ses fonctions. « de Fcbe et la Le gouvernement du président Boni Yayi ne s’est jamais posé de questions sur le statut professionnel des inspecteurs des douanes, Julien Kpoviessi, président du parti national Ensemble, Marcellin Zannou, élu député sur la liste-Fcbe, Seyibou Lanignan, douanier patriote et membre de Fcbe, et  liste est longue », a-t-il déclaré. Aujourd’hui, selon le conférencier, le gouvernement s’affaire depuis la grève des agents des douanes et la déclaration du parti Nouvel élan pour la patrie (Nep-Mixalodo) à réintégrer dans les forces armées la douane dans le seul but de lui enlever le droit de grève et empêcher les douaniers de jouir de l’expression plurielle et des libertés démocratiques. « Des inspecteurs des douanes soutiennent cette entreprise sordide par mégalomanie et pour des intérêts égoïstes. Le Syndicat national des agents et auxiliaires des douanes (Synad), le Syndicat national des travailleurs de l’administration des douanes (Syntrad), tous les syndicats du ministère des Finances et de l’économie et les centrales syndicales devront barrer la route à cette machination, anti-démocratique », a indiqué le leader de Nep.

Diaspora

Le Nep-Mixalodo note que c’est une erreur de croire que la direction n’est possible qu’avec les Béninois restés à l’étranger ou qui ont étudié ou travaillé à l’étranger ou plus précisément dans le sérail des institutions financières et bancaires sous-régionales, régionales, européennes et américaines. « C’est à partir de cette idée erronée que notre peuple a été amené à voter pour des individus inconnus de lui, des personnes qui ne connaissent pas grand’chose de notre peuple, de nos souffrances, des réalités politiques, économiques et culturelles du Bénin », a fait remarquer, Paul Gnimagnon, avant d’indiquer que le docteur de renom a pris les rênes du pays sans que le Bénin ne s’en porte mieux. « Nous pouvons prouver qu’ils ne sont pas meilleurs que leurs frères et sœurs restés au pays, incapables qu’ils sont de lutter contre la corruption, l’inconscience, l’apatride, la paresse, la lâcheté politique, les mauvaises manières de servir », selon le président Du Nouvel élan pour la patrie.

Menace de l’unité nationale

Le Nep-Mixalodo soutient que le pouvoir du Changement menace l’unité nationale par ses relents régionalistes et tribalistes. Des exemples ont été donnés pour peindre ce tableau. « Il est temps que le président Boni Yayi sache que l’homme ne regrette pas ce que l’histoire a fait, il ne se venge pas de l’histoire. Le chrétien évangéliste doit savoir que le christ n’a jamais fait de la discrimination », a fait remarquer, Paul Gnimagnon. Pour le parti politique, le pays est en danger à l’ère du Changement du président Boni Yayi. M. Gnimagnon se dit déterminé à mener la lutte jusqu’au bout.

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Jules Yaovi Maoussi

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