Assemblée nationale /Désignation dans les Ccs

Les députés toujours bloqués

(Trois dossiers de ratification seulement examinés)
Les députés sont toujours à l’étape du statu quo. Ce,  contrairement à l’information selon laquelle ils devraient procéder hier, et enfin, à la désignation de leurs représentants au sein de la Commission communale de supervision (Ccs) de la Lépi et de la commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).

En effet, après l’ouverture officielle de la session extraordinaire par le président de l’Assemblée nationale, Mathurin Coffi Nago, les députés membres des 8 groupes parlementaires n’avaient pas encore déposé les noms de leurs différents représentants dans les 77 communes, conformément au rapport de la commission des lois. Selon des sources proches de cette institution, aucun groupe parlementaire n’est encore prêt pour cet exercice alors que la marche du temps ne les attend point. Les jours s’égrènent davantage et rien ne se dessine pour atteindre les objectifs fixés au cours de la session extraordinaire qui pourtant a inscrit comme principal point de son ordre du jour cette désignation.  Au lieu donc de cette désignation, les députés se sont attaqués aux trois autres points inscrits à l’ordre du jour et qui ne concernent que trois ratifications. Le premier dossier porte sur le projet de loi portant autorisation de ratification de  l’accord de prêt signé le 20 février 2009 entre la République du Bénin et le Fonds africain de développement (Fad), dans le cadre du financement partiel du projet d’appui aux filières lait et viande (Fafilav).

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Selon le rapport de la commission, le coût global de ce projet est d’environ 21,70 milliard FCFA dont 17,46 milliards FCFA pour le prêt de la Fad, 4,01 milliards FCFA pour le gouvernement béninois et la contribution des bénéficiaires estimée à 135 millions FCFA, le second dossier concerne l’autorisation de ratification d’accord de prêt entre le gouvernement de la République du Bénin et le gouvernement de la République française relatif à la gestion concertée des flux migratoires et au co-développement signé à Cotonou le 28 novembre 2007. Le troisième dossier est relatif à l’autorisation de ratification de la Charte de l’eau du bassin du fleuve Niger signé le 30 avril 2008 à Niamey (Niger) par les Etats membres de l’Autorité du bassin du Niger. Il faut dire qu’au terme des débats suscités,  tous ces dossiers ont été favorablement autorisés par les députés à l’unanimité.

I. K.

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