Les risques que courent les agents en rébellion
Il y a actuellement un problème qui oppose actuellement la direction du port autonome de Cotonou et son contingent civil de sécurité. Les agents de gardiennage des lieux sont en mouvement depuis quelques jours, parce qu’ils refusent de travailler sous la direction d’une société privée de sécurité.
Mais, certains d’entre eux sont déjà en train de signer les nouveaux contrats avec les autorités portuaires. De jeudi à ce jour, près d’une quarantaine des 173 travailleurs en rébellion sont revenus à de meilleurs sentiments. Ils se sont conformés aux nouvelles dispositions qui régissent leur corporation. Selon les informations, contrairement à certaines déclarations, avec la société privée de sécurité du port, leurs conditions de travail ont été améliorées par l’augmentation de leurs salaires passés de 60000 à 90000f par mois avec d’autres mesures sociales. Par exemple, en cas de maladie, ils seront pris en charge par leur employeur. Certainement, ces garanties ont donné des assurances à certains d’entre eux qui se sont vus obligés de faire marche arrière pour signer.
Toutefois, si les autres pensent que leur lutte peut porter, ils peuvent continuer leur combat. Ils s’apprêteraient même à assigner le port autonome de Cotonou. Mais, c’est à leurs risques et périls, car l’on ne sait pas quand la justice tranchera le dossier. Que feront-ils dans la rue ? Dès lors, il serait bon pour eux de changer de stratégie. A cet effet, il leur faudrait discuter de leurs problèmes, afin que des mesures soient prises pour les rassurer.
Jules Yaovi Maoussi
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